Cécile Chaminade's father refused to allow her to study at the Paris Conservatoire, despite her obvious gifts. She had private piano lessons with the noted pedagogue Félix Le Couppey, and studied the violin with Martin Pierre Marsick, and composition with Benjamin Godard. As a child, she played some of her own compositions to Georges Bizet, a neighbour in the Parisian suburb of Le Vésinet, and he was much taken with her talents. (Chaminade later attended the calamitous premiere of
Carmen and later wrote an essay describing Bizet’s suffering after his rejection by the establishment.) Much of her career was spent as a touring pianist–composer, and her considerable popularity rested to a large extent on short, often charming character pieces, and on several songs. Ambroise Thomas admired her music, noting that ‘this is not a woman who composes, but a composer who is a woman’, and several of her more extended works were successful. Most were composed during the 1880s, after which she concentrated on smaller forms. Her Piano Trio No 1 was included in a concert devoted entirely to her music at the Salle Érard in 1880, and the following year her
Suite d’orchestre was given by the Société nationale de musique. Other major works included the comic opera
La Sévillane, the ballet
Callirhoë, a second piano trio, a piano sonata,
Les Amazones—a ‘dramatic symphony’ for soloists, chorus and orchestra—and the
Concerstück for piano and orchestra, completed in 1888.
from notes by Nigel Simeone © 2017
Cécile Chaminade et Amy Beach ont en commun la désapprobation parentale: son père refusa de laisser Chaminade étudier au Conservatoire de Paris, malgré ses dons manifestes. Elle prit des leçons de piano en privé avec le célèbre pédagogue Félix Le Couppey et étudia le violon avec Martin Pierre Marsick et la composition avec Benjamin Godard. Dans son enfance, elle joua quelques-unes de ses propres œuvres à Georges Bizet, un voisin dans la banlieue parisienne du Vésinet, qui s’enthousiasma pour ses talents. (Chaminade assista plus tard à la désastreuse première de
Carmen et écrivit ensuite un texte dans lequel elle décrit la souffrance de Bizet après son rejet par l’establishment.) Elle passa une grande partie de sa carrière à faire des tournées comme pianiste compositrice; son immense popularité reposait dans une large mesure sur de courtes pièces de caractère, souvent charmantes, et sur plusieurs mélodies. Ambroise Thomas admirait sa musique, notant que «ce n’est pas une femme qui a composé, mais un compositeur qui est femme», et plusieurs de ses œuvres plus développées connurent le succès. Elles les composa en majeure partie dans les années 1880 et, par la suite, elle se concentra sur des formes plus réduites. Son Trio avec piano nº 1 figura au programme d’un concert entièrement consacré à sa musique à la Salle Érard, en 1880; l’année suivante, sa
Suite d’orchestre fut donnée à la Société nationale de musique. Parmi ses autres œuvres majeures, on peut citer l’opéra-comique
La Sévillane, le ballet
Callirhoë, un deuxième trio avec piano, une sonate pour piano,
Les Amazones—«symphonie dramatique» pour solistes, chœur et orchestre—et le
Concertstück pour piano et orchestre achevé en 1888.
extrait des notes rédigées par Nigel Simeone © 2017
Français: Marie-Stella Pâris
Chaminades Vater verbot ihr trotz ihrer offenkundigen Begabung, am Pariser Conservatoire zu studieren. Sie nahm Privatstunden bei dem hochangesehenen Klavierlehrer Félix Le Couppey und Unterricht im Violinspiel bei Martin Pierre Marsick und in Komposition bei Benjamin Godard. Als Kind spielte sie ein paar ihrer Kompositionen Georges Bizet vor, der in der Pariser Vorstadt Le Vésinet Nachbar der Chaminades war, und ihn verblüffte ihr Talent. (In späteren Jahren erlebte Chaminade die Skandalpremiere von
Carmen und berichtete später in einem Artikel, wie sehr Bizet unter der Ablehnung durch die gehobene Gesellschaft litt.) Einen Großteil ihrer Musikerlaufbahn verbrachte sie auf Konzertreisen als Komponistin und Pianistin; ihre große Beliebtheit beruhte hauptsächlich auf kurzen, oft charmanten Charakterstücken und einigen Liedern. Ambroise Thomas, einer ihrer Bewunderer, schrieb: „Dies ist nicht eine Frau, die auch komponiert, sondern ein Komponist, der eben eine Frau ist.“ Erfolg hatte sie auch mit einigen größeren Werken. Die meisten entstanden in den 1880er-Jahren; danach konzentrierte sie sich auf kleinere Formen. Ihr Klaviertrio Nr. 1 erklang 1880 in einem Konzert, das ganz ihrer Musik gewidmet war; im Jahr darauf führte die Société nationale de musique ihre Suite d’orchestre auf. Zu ihren großen Werken zählen auch die komische Oper
La Sévillane, das Ballett
Callirhoë, ein weiteres Klaviertrio, eine Klaviersonate,
Les Amazones—eine „dramatische Sinfonie“ für Solisten, Chor und Orchester—und schließlich das
Concertstück für Klavier und Orchester, das sie 1888 vollendete.
aus dem Begleittext von Nigel Simeone © 2017
Deutsch: Friedrich Sprondel