Różycki’s father Aleksander was a pianist and composer who taught at the Warsaw Music Institute, where Ludomir studied with the composer Zygmunt Noskowski, who also taught Szymanowski and the conductor Grzegorz Fitelberg. Together with another composer, Apolinary Szeluto, these three young musicians formed a collective called
Młoda Polska w muzyce (‘Young Poland in Music’). At their inaugural concert on 6 February 1906 Różycki was represented by his first symphonic poem,
Bolesław Śmiały (‘Bolesław the Bold’).
In 1907 Różycki completed his further studies with Engelbert Humperdinck in Berlin and a year later became conductor at the opera in Lwów (today’s L’viv, in Ukraine). He spent 1912–18 in Western Europe, returned briefly to Warsaw in 1919–20 to conduct at the Grand Theatre, and then devoted the rest of his life to composing and teaching, briefly at the Warsaw Music Academy at the start of the 1930s, and from 1945 at the State Higher School of Music in Katowice.
After Poland became independent at the end of the First World War, Różycki’s music was acclaimed at home but rarely heard abroad, although his ballet Apollo i dziewczyna (‘Apollo and the Maiden’, 1937) was premiered at the Paris International Exhibition that year. In the face of a new wave of avant-garde Polish composers who emerged in the late 1950s and 1960s, he largely became a historical figure.
Różycki is best known for his symphonic poems, operas and ballets, many of which draw on Polish history and culture. His list of works begins and ends with programmatic orchestral music: the symphonic scherzo Stańczyk (1903) and the now-forgotten symphonic poem Warszawa wyzwolona (1950), which was written at the height of communist socialist realism to celebrate Warsaw’s liberation by Soviet forces at the end of the Second World War. Stańczyk, one of his most popular works, is based on Jan Matejko’s painting (1862) of the Renaissance court jester, who is slumped in thought, brooding on the state of the nation. The music is by turns heroic and dance-like, incorporating the mazurka and kujawiak and recalling the musical idiom of Różycki’s older compatriot Ignacy Jan Paderewski.
Among the symphonic poems is the sombre Anhelli (1909), composed to celebrate the centenary of the birth of Juliusz Słowacki, one of Poland’s most significant writers. Słowacki’s poem ‘Anhelli’ is a visceral account of the self-destructive fate of Polish exiles in Siberia. Różycki’s music is dark and intense, closer now to the Straussian idiom of the Polish master of the symphonic poem Mieczysław Karłowicz, who had died earlier that same year. Other programmatic works include the ethereal orchestral prelude Mona Lisa Gioconda (1911), inspired by the novel The Romance of Leonardo da Vinci by the Russian symbolist writer Dmitry Merezhovsky.
The stage works are also wide-ranging in their topics, successful in their day but now regarded—perhaps unfairly—as too conservative in style. They include the so-called ‘fantastic’ operas Meduza (1911) and the Puccini-indebted Eros i Psyche (1916), which transposes the Greek myth into five historical periods and locations, from ancient Arcadia, through medieval Spain and ending in contemporary Europe. Notorious historical subjects followed in the shape of Casanova (1922) and Beatrix Cenci (1926), and there was also an operetta Lili chce śpiewać (‘Lili wants to sing’, 1932). Różycki’s most popular stage work in Poland and elsewhere is the exuberant ballet on the Polish legend about the Faustian Pan Twardowski (‘Mr Twardowski’, 1920), with its distinctly Tchaikovskian echoes.
Unsurprisingly, the non-programmatic pieces in Różycki’s output share many stylistic traits with the symphonic poems and stage works. Aside from songs, there is music for piano and for chamber forces, including the string quartet of 1915–16 (recorded on Hyperion CDA67684). Although there are no symphonies, Różycki did write a violin concerto (1944) as well as three works for piano and orchestra.
from notes by Adrian Thomas © 2016
Le père de Różycki, Aleksander, était un pianiste et compositeur qui enseignait à l’Institut de musique de Varsovie, où Ludomir étudia avec le compositeur Zygmunt Noskowski, qui prodigua aussi son enseignement à Szymanowski et au chef d’orchestre Grzegorz Fitelberg. Avec un autre jeune compositeur, Apolinary Szeluto, ces trois jeunes musiciens formèrent un groupe nommé
Młoda Polska w muzyce («Jeune Pologne en musique»). À leur concert inaugural, le 6 février 1906, Różycki fut représenté par son premier poème symphonique
Bolesław Śmiały («Bolesław le hardi»).
En 1907, Różycki acheva ses études avec Engelbert Humperdinck à Berlin et, un an plus tard, il devint chef d’orchestre à l’Opéra de Lwów (aujourd’hui L’viv, en Ukraine). Il passa les années 1912–18 en Europe occidentale, retourna brièvement à Varsovie en 1919–20 pour diriger au Grand Théâtre, puis consacra le reste de sa vie à la composition et à l’enseignement, d’abord à l’Académie de musique de Varsovie, pendant une courte période au début des années 1930 puis, à partir de 1945, à l’École supérieure de musique d’État de Katowice.
Lorsque la Pologne devint indépendante à la fin de la Première Guerre mondiale, la musique de Różycki connut un grand succès dans son pays mais fut rarement jouée à l’étranger, même si son ballet Apollo i dziewczyna («Apollon et la jeune fille», 1937) fut créé à l’Exposition internationale de Paris cette année-là. Face à une nouvelle vague de compositeurs polonais d’avant-garde qui émergea à la fin des années 1950 et au cours des années 1960, on le considéra en général comme une figure historique.
Różycki est surtout connu pour ses poèmes symphoniques, ses opéras et ses ballets, dont un grand nombre s’inspire de l’histoire et de la culture polonaise. La liste de ses œuvres commence et se termine par de la musique à programme pour orchestre: le scherzo symphonique Stańczyk (1903) et le poème symphonique aujourd’hui oublié Warszawa wyzwolona (1950), écrit à l’apogée du réalisme socialiste soviétique pour célébrer la libération de Varsovie par les forces soviétiques à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Stańczyk, l’une de ses œuvres les plus populaires, repose sur un tableau de Jan Matejko (1862) qui représente le bouffon de la cour de la Renaissance, plongé dans ses sombres pensées, ressassant l’état de la nation. La musique, tour à tour héroïque et dansante, intègre la mazurka et la kujawiak et rappelle le langage musical d’Ignacy Jan Paderewski, compatriote de Różycki qui était son aîné.
Parmi ses poèmes symphoniques figure le sombre Anhelli (1909), composé pour célébrer le centenaire de la naissance de Juliusz Słowacki, l’un des écrivains les plus importants de Pologne. Le poème de Słowacki «Anhelli» relate de façon poignante le sort autodestructeur des exilés polonais en Sibérie. La musique de Różycki est sombre et intense, plus proche alors du langage straussien du maître polonais du poème symphonique, Mieczysław Karłowicz, mort un peu plus tôt la même année. Les autres œuvres à programme de Różycki comprennent le prélude orchestral éthéré Mona Lisa Gioconda (1911), inspiré du roman La Romance de Léonard de Vinci de l’écrivain symboliste russe Dimitri Merejkovski.
Les œuvres scéniques de Różycki portent aussi sur un large éventail de sujets; elles eurent du succès en leur temps mais sont aujourd’hui jugées—peut-être injustement—d’un style trop conservateur. Elles comprennent les opéras dits «fantastiques» Meduza (1911) et Eros i Psyche (1916), inspiré de Puccini, qui transpose le mythe grec dans cinq périodes et lieux historiques, de l’antique Arcadie à l’Europe contemporaine en passant par l’Espagne médiévale. Vinrent ensuite des sujets historiques connus de tous avec Casanova (1922) et Beatrix Cenci (1926), et il y eut aussi une opérette Lili chce śpiewać («Lili veut chanter», 1932). L’œuvre scénique de Różycki la plus populaire, notamment en Pologne, est un ballet exubérant sur la légende polonaise du faustien Pan Twardowski («Mr. Twardowski», 1920) aux échos résolument tchaïkovskiens.
Comme on peut s’y attendre, les œuvres sans programme de Różycki ont de nombreux traits stylistiques en commun avec ses poèmes symphoniques et ses œuvres scéniques. En dehors des mélodies, il a écrit de la musique pour piano et de la musique de chambre, notamment le quatuor à cordes de 1915–16 (enregistré sous la référence Hyperion CDA67684). S’il n’a pas composé de symphonies, Różycki a écrit un concerto pour violon (1944) ainsi que les trois œuvres pour piano et orchestre.
extrait des notes rédigées par Adrian Thomas © 2016
Français: Marie-Stella Pâris
Różyckis Vater Aleksander war ein Pianist und Komponist, der am Warschauer Musikinstitut lehrte, wo Ludomir bei dem Komponisten Zygmunt Noskowski studierte, der ebenfalls Szymanowski und den Dirigenten Grzegorz Fitelberg unterrichtete. Zusammen mit einem weiteren jungen Komponisten, Apolinary Szeluto, gründeten diese drei jungen Musiker die Gruppe
Młoda Polska w muzyce („Junges Polen in der Musik“). Anlässlich ihres ersten Konzerts am 6. Februar 1906 war Różycki mit seiner ersten symphonischen Dichtung,
Bolesław Śmiały („Bolesław der Kühne“), vertreten.
1907 schloss Różycki sein weiterführendes Studium bei Engelbert Humperdinck in Berlin ab und wurde ein Jahr später zum Dirigenten des Opernhauses Lemberg (das heutige Lwiw in der Ukraine) berufen. Von 1912 bis 1918 lebte er in Westeuropa, kehrte 1919–20 kurz nach Warschau zurück, um dort am Großen Theater zu dirigieren, bevor er sich völlig der Lehre und der Komposition widmete, zunächst (zu Beginn der 1930er Jahre) am Warschauer Konservatorium und ab 1945 dann an der Musikakademie Kattowitz.
Nach der Unabhängigkeit Polens am Ende des Ersten Weltkriegs wurde Różyckis Musik in seiner Heimat zwar gefeiert, doch im Ausland kaum gespielt, obwohl sein Ballett Apollo i dziewczyna („Apoll und das Mädchen“, 1937) im selben Jahr im Rahmen der Pariser Weltausstellung uraufgeführt wurde. Angesichts der neuen Welle polnischer Avantgarde-Komponisten, die gegen Ende der 1950er und in den 1960er Jahren in Erscheinung traten, wurde er weitgehend zu einer historischen Figur.
Różycki ist in erster Linie für seine symphonischen Dichtungen, Opern und Ballette bekannt, von denen sich viele auf die Geschichte und Kultur Polens beziehen. Seine Werkliste beginnt und endet mit Programmmusik für Orchester: das symphonische Scherzo Stańczyk (1903) und die heute in Vergessenheit geratene symphonische Dichtung Warszawa wyzwolona (1950), die auf dem Höhepunkt des Sozialistischen Realismus entstand, um die Befreiung Warschaus durch die Sowjets am Ende des Zweiten Weltkriegs zu feiern. Stańczyk, eines seiner populärsten Werke, liegt das Gemälde von Jan Matejko (1862) zugrunde, das einen Hofnarren der Renaissance darstellt, welcher in Gedanken versunken auf einem Stuhl sitzt und über den Zustand der Nation grübelt. Die Musik weist abwechselnd heroische und tänzerische Züge auf, wobei mit Elementen der Mazurka und des Kujawiak an den musikalischen Ausdruck von Różyckis älterem Zeitgenossen Ignacy Jan Paderewski erinnert wird.
Zu seinen symphonischen Dichtungen gehört das finstere Anhelli (1909), das anlässlich des 100. Geburtstages von Juliusz Słowacki—einer der bedeutendsten Schriftsteller Polens—entstand. Słowackis Gedicht „Anhelli“ ist eine sinnliche Beschreibung des selbstzerstörerischen Schicksals der polnischen Vertriebenen in Sibirien. Różyckis Musik ist düster und intensiv, und ist hier näher an dem Strauss’schen Ausdruck des polnischen Meisters der symphonischen Dichtung, Mieczysław Karłowicz, der etwas früher in jenem Jahr verstorben war. Zu weiteren programmatischen Werken gehört das ätherische Orchestervorspiel Mona Lisa Gioconda (1911), dessen Inspirationsquelle der Roman Leonardo da Vinci des russischen Symbolisten Dmitri Mereschkowski war.
Różyckis Bühnenwerke sind in ihren Themen ebenfalls breitgefächert—erfolgreich zu Lebzeiten des Komponisten, heutzutage jedoch, vielleicht ungerechterweise, als stilistisch zu konservativ erachtet. Dazu gehören die sogenannten „phantastischen“ Opern Meduza (1911) sowie das an Puccini orientierte Werk Eros i Psyche (1916), in dem der griechische Mythos in fünf historische Perioden und Standorte, vom antiken Arkadien über das mittelalterliche Spanien bis ins zeitgenössische Europa, verlegt wird. Bekannte historische Sujets folgten in Form von Casanova (1922) und Beatrix Cenci (1926), und dann komponierte er auch noch eine Operette, Lili chce śpiewać („Lili will singen“, 1932). Różyckis populärstes Bühnenwerk—sowohl in seinem Heimatland als auch anderenorts—ist das überschwängliche Ballett über die Legende des sogenannten Polnischen Faust, Pan Twardowski („Herr Twardowski“, 1920) mit deutlichen Anklängen an Tschaikowsky.
Es ist vielleicht wenig überraschend, dass die nicht-programmatischen Stücke Różyckis viele stilistische Merkmale seiner symphonischen Dichtungen und Bühnenwerke aufweisen. Neben Liedern komponierte er Klavierwerke und Kammermusik, darunter das Streichquartett aus den Jahren 1915–16 (eingespielt auf Hyperion CDA67684). Zwar schrieb er keine Symphonien, doch komponierte Różycki ein Violinkonzert (1944) sowie drei Werke für Klavier und Orchester.
aus dem Begleittext von Adrian Thomas © 2016
Deutsch: Viola Scheffel