Leó Weiner (1885–1960) was a native of Budapest and would spend virtually his entire career in the city. He remained a much-respected national figure in Hungary, but after a brief period before and after the First World War he never established the same level of international recognition as Bartók and Kodály. This was in part, perhaps, because he continued to develop the verbunkos or pseudo-gypsy style—which had evolved in the nineteenth century from courtship dances and the dance-music played at army recruitment ceremonies and had been taken up by Liszt and Brahms in many of their ‘Hungarian’-inspired works—rather than drawing the more radical conclusions that Bartók and Kodály took from their folk-song researches among the Hungarian peasantry.
Weiner received his first lessons in music from his elder brother, before he entered the Franz Liszt Academy in Budapest in 1901; for the next five years he was a composition pupil of Hans (János) Koessler, the German-born but Budapest-domiciled composer who also taught Bartók, Kodály and Dohnányi. (Koessler was a cousin of Max Reger.) Graduating in 1906, Weiner worked for a while as a repetiteur with the Budapest Comic Opera and then won an Imperial prize which allowed him to study in Munich, Vienna, Berlin and Paris. But he returned to Budapest in 1908 and, on Koessler’s recommendation, was awarded a position at the Academy as teacher of music theory.
As a composer, Weiner scored an early success with his Serenade in F minor for small orchestra Op 3, written at the age of twenty-one: this was awarded no fewer than three major composition prizes, and was taken up by a German publisher and performed throughout Europe. He also received a prize for a Hungarian Fantasy for tárogató (a double-reed folk instrument related to the clarinet) and cimbalom, which indicated his interest in Hungarian folklore. Though he was not as thoroughgoing a researcher as Bartók or Kodály, he was somewhat ahead of them in time in assimilating folkloric elements into his scores and winning critical acceptance for it. Here, at the beginning of his career, Weiner was regularly hailed as the great new hope of Hungarian music—in 1908 one critic prophesied that he was the Hungarian symphonist that everyone had been waiting for. But in fact he did not produce any symphonies, and though he continued composing throughout his life, his most fertile period came to an end shortly after he was awarded the 1922 Coolidge Prize in the USA for his String Quartet No 2: his rate of production slackened as he seems gradually to have become more and more absorbed in his teaching duties.
In 1912 he was made professor of composition at the Liszt Academy, and in 1920 professor of chamber music. In 1949 he was given the title of emeritus professor, but continued to teach at the Academy until his death in 1960. Among other honours, he was declared an ‘Eminent Artist of the Hungarian People’s Republic’ in 1953. Thus Weiner taught for nearly fifty years at the Liszt Academy: his many pupils included famous instrumentalists and conductors such as Géza Anda, Antal Doráti, Peter Frankl, Cyprien Katsaris, Louis Kentner, Miklós Rózsa, György Sebok, Georg Solti, János Starker, Tibor Varga, Tamás Vásáry and Sándor Vegh, to name but a few. He was held to be pre-eminent in the teaching of chamber music performance, and since his death a Leó Weiner International Competition in string quartet playing has been held annually in Budapest. He also published a much-respected harmony textbook. In a memoir published in 1987, Louis Kentner left an affectionate portrait of his former teacher, writing that Weiner was ‘outgoing, laughter-loving, sardonic, communicative’, and ‘the earliest and strongest of influences on me as a musician. He was a really “great” master-pedagogue who was also a significant creative artist, a penetrating musical intelligence, self-taught in playing the piano (which he did with a cat-like instinctive physical skill but also an inability of sustained concentration), in short, a universal musician.’
Naturally, chamber music bulks large in Weiner’s list of works, though he also produced several orchestral compositions including five divertimenti, two violin concertos, a Concertino for piano and orchestra, a Romance for cello, harp and strings, and works for string orchestra. Altogether Weiner published about fifty works, of which the best-known in his lifetime was his incidental music to the great nineteenth-century playwright Mihály Vörösmarty’s fantasy play Csongor és Tünde, from which he drew two brilliant and charming orchestral suites.
from notes by Calum MacDonald © 2009
Leó Weiner (1885– 1960) naquit à Budapest, où il passa presque toute sa carrière. Figure nationale fort respectée en Hongrie, il n’obtint cependant jamais, excepté un peu avant et après la Première Guerre mondiale, le niveau de reconnaissance internationale de Bartók et de Kodály, peut-être parce que, à l’encontre de ces derniers qui avaient tiré des conclusions radicales de leurs recherches sur les chants traditionnels de la paysannerie hongroise, il avait poursuivi le développement du verbunkos—issu des danses de cour et de la musique de danse jouées lors des cérémonies de recrutement de l’armée, ce style pseudo-tzigane avait été repris par Liszt et par Brahms dans nombre de leurs œuvres d’inspiration hongroise.
Weiner reçut ses premières leçons de musique de son frère aîné avant d’entrer à l’Académie Franz Liszt de Budapest, en 1901; là, il passa cinq ans à apprendre la composition auprès de Hans (János) Koessler, compositeur né en Allemagne mais installé à Budapest, qui enseigna aussi Bartók, Kodály et Dohnányi. (Koessler était un cousin de Max Reger.) Diplômé en 1906, Weiner travailla un temps comme répétiteur à l’Opéra-Comique de Budapest puis il remporta un prix impérial qui lui permit d’aller étudier à Munich, Vienne, Berlin et Paris. Toutefois, il rentra à Budapest en 1908 et, sur la recommandation de Koessler, devint professeur de théorie musicale à l’Académie.
Comme compositeur, Weiner rencontra très tôt le succès avec la Sérénade en fa mineur pour petit orchestre op. 3 de ses vingt et un ans, qui remporta pas moins de trois grands prix de composition, fut reprise par un éditeur allemand et jouée dans toute l’Europe. Il fut également primé pour sa Fantaisie hongroise pour tárogató (un instrument traditionnel à anche double de la famille des clarinettes) et cymbalum, signe de son intérêt pour le folklore hongrois. Même s’il ne fut pas un chercheur aussi convaincu qu’eux, il devança quelque peu Bartók ou Kodály en intégrant dans ses partitions des éléments folkloriques qui reçurent l’agrément de la critique. En ce début de carrière, on le salua régulièrement comme le grand nouvel espoir de la musique hongroise—en 1908, un critique prophétisa qu’il était le symphoniste hongrois que tout le monde attendait. Pourtant, il ne produisit aucune symphonie et, s’il ne cessa jamais de composer, sa période la plus féconde s’arrêta peu après l’obtention, aux États-Unis, du prix Coolidge pour son Quatuor à cordes no 2—une baisse de production liée, semble-t-il, à ses activités pédagogiques de plus en plus prenantes.
Devenu professeur de composition (1912) puis de musique de chambre (1920) à l’Académie Liszt, il fut fait professeur émérite en 1949 mais continua d’enseigner jusqu’à sa mort, en 1960. On le proclama, entre autres honneurs, «Artiste éminent de la République populaire hongroise» en 1953. En tout, ce furent donc presque cinquante années qu’il passa à enseigner à l’Académie Liszt, comptant parmi ses nombreux élèves des instrumentistes et des chefs d’orchestre célèbres, tels Géza Anda, Antal Doráti, Peter Frankl, Cyprien Katsaris, Louis Kentner, Miklós Rózsa, György Sebok, Georg Solti, János Starker, Tibor Varga, Tamás Vásáry et Sándor Vegh, pour ne citer qu’eux. On le tenait pour une sommité de l’enseignement de l’interprétation de la musique de chambre et, depuis sa mort, un Concours international Leó Weiner d’interprétation de quatuors à cordes se déroule chaque année à Budapest. Il a également publié un manuel d’harmonie fort respecté. Dans une biographie parue en 1987, Louis Kentner nous laissa un tendre portrait de son ancien professeur: «ouvert, aimant rire, facétieux, expansif»—«le musicien qui exerça sur moi les toutes premières et les plus fortes influences. C’était véritablement un «grand» maître-pédagogue, mais aussi un créateur majeur, une intelligence musicale pénétrante et un pianiste autodidacte (il jouait avec une maîtrise physique instinctive, féline, tout en étant incapable d’avoir une concentration soutenue), bref un musicien universel.»
Naturellement, la musique de chambre occupe une place importante dans la liste des œuvres de Weiner, qui signa cependant plusieurs pièces orchestrales, dont cinq divertimenti, deux concertos pour violon, un Concertino pour piano et orchestre, une Romance pour violoncelle, harpe et cordes et des partitions pour orchestre à cordes. En tout, il composa une cinquantaine des pièces, la plus connue de son vivant ayant été la musique de scène qu’il conçut pour la fantaisie Csongor és Tünde du grand dramaturge Mihály Vörösmarty et dont il tira deux suites orchestrales pleines de charme et de brio.
extrait des notes rédigées par Calum MacDonald © 2009
Français: Hypérion
Leó Weiner (1885–1960) war in Budapest gebürtig und sollte praktisch seine gesamte Laufbahn in dieser Stadt verbringen. Er war zeitlebens eine hoch angesehene Nationalfigur in Ungarn, aber abgesehen von einer kurzen Periode vor und nach dem Ersten Weltkrieg erlangte er nie das gleiche Niveau internationalen Ansehens wie Bartók und Kodály. Dies war wohl teilweise darauf zurückzuführen, dass er den Verbunkos- oder Pseudo-Zigeunerstil weiter entwickelte, der im 19. Jahrhundert aus den Werbetänzen und der Tanzmusik erwachsen war, die in Militärrekrutierungs-Zeremonien gespielt wurden, und von Liszt und Brahms in vielen ihrer „ungarisch“ inspirierten Werke übernommen wurde, statt sich auf die radikaleren Schlüsse zu beziehen, die Bartók und Kodály aus ihren Volksliedforschungen unter dem ungarischen Bauernvolk gezogen hatten.
Weiner erhielt seine ersten Musikstunden von seinen älteren Bruder bevor er 1901 in die Franz-Liszt-Akademie in Budapest eintrat. In den nächsten fünf Jahren war er Kompositionsstudent bei Hans (János) Koessler, dem aus Deutschland stammenden, aber in Budapest lebenden Komponisten, der auch Bartók, Kodály und Dohnányi unterrichtet hatte. (Koessler war ein Vetter von Max Reger.) Nachdem er 1906 seinen Abschluss machte, arbeitete Weiner eine Zeit lang als Korrepetitor an der Komischen Oper in Budapest, bevor einer einen kaiserlichen Preis gewann, der ihm erlaubte, in München, Wien, Berlin und Paris zu studieren. 1908 kehrte er jedoch nach Budapest zurück und erhielt auf Empfehlung von Koessler eine Stelle an der Akademie als Lehrer für Musiktheorie.
Als Komponist errang Weiner einen frühen Erfolg mit seiner Serenade in f-Moll für kleines Orchester, op. 3, die er im Alter von 21 Jahren geschrieben hatte; sie wurde mit nicht weniger als drei Kompositionspreisen ausgezeichnet, von einem deutschen Verleger veröffentlicht und europaweit aufgeführt. Er erhielt auch einen Preis für eine Ungarische Fantasie für Tárogató (ein mit der Klarinette verwandtes volkstümliches Doppelrohrblattinstrument) und Cimbalom, was sein Interesse an ungarischer Volksmusik aufweist. Indem er folkloristische Elemente in seine Partituren übernahm, wofür er kritische Anerkennung gewann, war er Bartók oder Kodály in gewissem Sinne voraus, obwohl er als Forscher nicht so gründlich war sie. Hier, am Anfang seiner Karriere, wurde Weiner oft als die große neue Hoffnung der ungarischen Musik begrüßt—1908 prophezeite ein Rezensent, dass er der lang erwartete ungarische Symphoniker werden sollte. Tatsächlich produzierte er jedoch keine Symphonien, und obwohl er Zeit seines Lebens komponierte, endete seine fruchtbarste Periode kurz nachdem ihm 1922 in den USA der Coolidge-Preis für sein Streichquartett Nr. 2 verliehen wurde: seine Produktion ließ nach, als er scheinbar mehr und mehr von seinen Lehrtätigkeiten in Anspruch genommen wurde.
1912 wurde er an der Liszt-Akademie zum Professor für Komposition berufen und 1920 zum Professor für Kammermusik. 1949 erhielt er den Ehrentitel Professor Emeritus, unterrichtete aber bis zu seinem Tode 1960 an der Akademie weiter. Unter vielen anderen Auszeichnungen wurde er 1953 zum „Herausragenden Künster der Volkrepublik Ungarn“ ernannt. Weiner unterrichtete also nahezu 50 Jahre lang an der Liszt-Akademie, und unter seinen zahlreichen Schülern finden sich berühmte Instrumentalisten und Dirigenten wie Géza Anda, Antal Doráti, Peter Frankl, Cyprien Katsaris, Louis Kentner, Miklós Rózsa, György Sebok, Georg Solti, János Starker, Tibor Varga, Tamás Vásáry und Sándor Vegh, um nur einige zu nennen. Er war besonders renommiert für seinen überragenden Unterricht in Kammermusik, und seit seinem Tode findet jährlich der Internationale Leó Weiner Streichquartettwettbewerb in Budapest statt. Er veröffentlichte auch eine hochangesehene Harmonielehre. In einer 1987 veröffentlichten Denkschrift zeichnete Louis Kentner ein warmes Porträt seines früheren Lehrers und schrieb, dass Weiner „gerne lachte, aus sich herausgehend, sardonisch und kommunikativ“ war und „den stärksten Einfluss auf mich als Musiker ausübte. Er war ein wahrhaft ‚großer‘ Meisterpädagoge, der auch ein bedeutender schöpferischer Künstler war; von durchdringender musikalischer Intelligenz, Autodidakt auf dem Klavier (das er mit katzenhaft instinktivem physischem Geschick aber auch einem Unvermögen, seine Konzentration durchzuhalten, spielte), in Kürze: ein universeller Musiker.“
Kammermusik nimmt natürlich einen Großteil von Weiners Werkliste ein, obwohl er auch mehrere Orchesterkompositionen einschließlich fünf Divertimenti, zwei Violinkonzerten, einem concertino für Klavier und Orchester, einer Romanze für Cello, Harfe und Streicher und Werken für Streichorchester komponierte. Weiner veröffentlichte insgesamt circa fünfzig Werke, von denen das zu seinen Lebzeiten am besten bekannte seine Bühnenmusik für das Phantasiestück Csongor és Tünde des Dramatikers Mihály Vörösmarty aus dem 19. Jahrhundert ist, aus dem er drei brillant-charmante Orchestersuiten zusammenstellte.
aus dem Begleittext von Calum MacDonald © 2009
Deutsch: Renate Wendel