Henrique Oswald grew up in a musical environment. At the age of one he travelled by ship from Rio de Janeiro to Santos with his mother en route to the thriving city of São Paulo, where his father opened a beer factory and, in 1857, a piano store. The ill-fated ship caught fire, causing Henrique to remain traumatized throughout his life by the sound of explosions.
Oswald’s mother was his first piano teacher. His first piano recital took place when he was around six or seven years old. Following his mother’s tutelage, he studied with Gabriel Giraudon before going to study in Europe. Planning to study with Hans von Bülow (1830–1894), Oswald instead opted for Florence where he entered the Istituto Moriani. There, he studied counterpoint, harmony and composition, and piano with Henry Ketten and Giuseppe Buonamici. At Buonamici’s house Oswald met Johannes Brahms and Franz Liszt; in 1886, the year of Liszt’s death, Oswald spent a few days with the great man in Florence, when they played some of their works for each other.
In 1881 Oswald married Laudomia Bombernard Gasperini, and the couple went on to have five children. He became well known in Italy, although he returned regularly to Brazil for concert tours—while there in 1889 he met Camille Saint-Saëns, who was impressed with the young composer, and together they performed the French composer’s Scherzo, Op 87, for two pianos. Back in Europe, Oswald was appointed to the diplomatic service—first in the Brazilian Consulate in Le Havre in 1900, and later in Genoa—but such bureaucratic work was not in his artistic veins.
In 1902 Oswald entered a composition competition sponsored by the French newspaper Le Figaro. From the 647 manuscript entries from Asia, Persia, Egypt, North and South America and Europe, Oswald’s piano piece Il neige unanimously won the first prize. The prestigious jury was led by Saint-Saëns and also included the composer Gabriel Fauré and the pianist Louis Diémer. In 1903 Oswald was named Director of the Instituto Nacional de Música (INM) in Rio de Janeiro, where he served until 1906. In 1904 he again met Saint-Saëns and performed a recital for two pianos, including the elder’s Africa Fantasy and Scherzo, in Rio de Janeiro, the city where Oswald would reside permanently from 1909 until his death. In 1909 Oswald performed his Piano Concerto at the INM under the baton of its director, Alberto Nepomuceno, soon assuming a teaching position there.
Oswald came into contact with the leading musicians of the day who were in Brazil, including Darius Milhaud, who was a frequent visitor to his home. Only later in life did Oswald use Brazilian elements in some of his works, although many of his students, such as Lorenzo Fernández, became associated with the nationalistic wave. Oswald’s final phase was devoted to religious compositions, as a result of his son Alfredo—a pianist who promoted his father’s music and a professor at Peabody Conservatory—taking religious orders. Henrique Oswald died on 9 June 1931, shortly after two concerts of his music were given at the Theatro Municipal do Rio de Janeiro.
It has been said that Oswald wrote ‘the most refined piano music in the history of Brazilian music’, and the pianist Artur Rubinstein called him ‘the Brazilian Gabriel Fauré’, although Oswald’s music lost favour after the ‘Semana de Arte Moderna’ (Modern Art Week) in São Paulo in 1922, which marked the start of Brazilian modernism as a creative force and brought with it a preference for nationalistic music. Nevertheless, Oswald continued to compose music in all genres. French elements strongly permeate his work, although an occasional Russian or Brazilian flavour, as in his Symphony, Op 43, can be heard. He admired the contemporary works of Vladimir Rebikov, with his use of atonality, rich harmonies and unusual rhythms. Oswald received three important recognitions in Europe: the Médaille du roi Albert (Belgium, 1920), Palmes académiques (France, 1928), and Chevalier de la Légion d’Honneur (France, 1931).
from notes by Nancy Lee Harper © 2014
Henrique Oswald grandit dans un milieu musical. À un an, accompagné de sa mère, il voyagea par bateau de Rio de Janeiro à Santos avant de gagner São Paulo, cité prospère où son père ouvrit une fabrique de bière et, en 1857, un magasin de pianos. Mais le funeste navire prit feu, laissant Henrique à jamais traumatisé par le bruit des explosions.
Oswald étudia d’abord le piano avec sa mère et donna son premier récital à l’âge de six ou sept ans. Passé cette formation maternelle, il prit des leçons avec Gabriel Giraudon puis alla étudier en Europe. Après avoir envisagé de devenir l’élève de Hans von Bülow (1830–1894), il se ravisa et opta pour l’Istituto Moriani de Florence, où il étudia le contrepoint, l’harmonie et la composition, ainsi que le piano, avec Henry Ketten et Giuseppe Buonamici. Chez ce dernier, il rencontra Johannes Brahms et Franz Liszt, avec lequel il passa quelques jours à Florence en 1886 (année de la mort du grand homme); là, ils se jouèrent quelques-unes de leurs œuvres.
En 1881, Oswald épousa Laudomia Bombernard Gasperini, qui lui donnera cinq enfants. Il se fit connaître en Italie—ce qui ne l’empêcha pas de retourner régulièrement au Brésil pour des tournées de concerts—et, en 1889, rencontra Camille Saint-Saëns, qui fut impressionné par le jeune compositeur qu’il était; ensemble, ils interprétèrent le Scherzo, op.87, pour deux pianos du Français. Rentré en Europe, il fut nommé au service diplomatique (d’abord au consulat du Brésil au Havre, en 1900, puis à Gênes), un travail bureaucratique qui ne correspondait guère à sa fibre artistique.
En 1902, Oswald participa à un concours de composition parrainé par Le Figaro. Parmi les six cent quarante-sept manuscrits venus d’Asie, de Perse, d’Égypte, d’Amérique du Nord et du Sud et d’Europe, ce fut Il neige, sa pièce pour piano, qui remporta le premier prix à l’unanimité. Le prestigieux jury présidé par Saint-Saëns réunissait notamment Gabriel Fauré et le pianiste Louis Diémer. En 1903, Oswald fut nommé directeur de l’Instituto Nacional de Música (INM) de Rio de Janeiro, où il officia jusqu’en 1906. En 1904, il rencontra de nouveau Saint-Saëns et donna un récital pour deux pianos (furent notamment joués la Fantaisie Africa et le Scherzo du Français) à Rio de Janeiro, ville où il résidera de 1909 à sa mort. En 1909, il interpréta son Concerto pour piano à l’INM, sous la baguette du directeur de l’établissement (où lui-même enseignera bientôt), Alberto Nepomuceno.
Oswald fut en contact avec tous les grands musiciens alors établis au Brésil, à commencer par Darius Milhaud, qu’il recevait souvent chez lui. Ce fut seulement plus tard qu’il introduisit des éléments brésiliens dans certaines œuvres, alors que nombre de ses élèves, tel Lorenzo Fernández, se lièrent au courant nationaliste. Dans sa dernière période, Oswald se consacra à des œuvres religieuses, son fils Alfredo—lui-même pianiste, qui promut la musique de son père et enseigna au Peabody Conservatory—étant entré dans les ordres. Henrique Oswald mourut le 9 juin 1931, peu après que le Theatro Municipal do Rio de Janeiro eut dédié deux concerts à sa musique.
On a dit qu’Oswald avait écrit «les œuvres pour piano les plus raffinées de l’histoire de la musique brésilienne» et le pianiste Artur Rubinstein voyait en lui «le Gabriel Fauré brésilien». Pourtant, sa musique tomba en défaveur après la «Semana de Arte Moderna» (Semaine d’art moderne) qui se tint à São Paulo en 1922 et lança le modernisme brésilien en tant que force créatrice, entraînant dans son sillage une préférence pour la musique nationale. Oswald n’en continua pas moins de composer dans tous les genres. Des éléments français imprègnent fortement son œuvre, où pointe parfois un parfum russe ou brésilien, comme dans la Symphonie, op.43. Il admirait les œuvres de son contemporain Vladimir Rebikov mêlant atonalité, harmonies riches et rythmes insolites. Oswald reçut trois grandes distinctions européennes: la Médaille du roi Albert (Belgique, 1920), les Palmes académiques (France, 1928) et le titre de Chevalier de la Légion d’honneur (France, 1931).
extrait des notes rédigées par Nancy Lee Harper © 2014
Français: Hypérion
Henrique Oswald wuchs in einem musikalischen Umfeld auf. Als er ein Jahr alt war, reiste seine Mutter mit ihm per Schiff von Rio de Janeiro nach Santos; das letztendliche Ziel war die florierende Großstadt São Paulo, wo sein Vater eine Bier-Fabrik eröffnen sollte und 1857 dann ein Klavier-Geschäft. Das unglückselige Schiff fing Feuer, so dass Henrique sein Leben lang von dem Geräusch von Explosionen traumatisiert blieb.
Oswald erhielt den ersten Klavierunterricht von seiner Mutter. Sein erstes Konzert gab er im Alter von sechs oder sieben Jahren. Nach der mütterlichen Anleitung wurde er von Gabriel Giraudon unterrichtet, bevor er zum Studium nach Europa reiste. Er hatte zunächst geplant, bei Hans von Bülow (1830–1894) zu studieren, ließ sich dann jedoch in Florenz nieder, wo er sich im Istituto Moriani einschrieb. Dort studierte er Kontrapunkt, Harmonielehre und Komposition sowie Klavier bei Henry Ketten und Giuseppe Buonamici. Im Hause Buonamicis lernte Oswald Johannes Brahms und Franz Liszt kennen. In Liszts Todesjahr, 1886, verbrachte Oswald mehrere Tage mit dem großen Mann in Florenz, wo sie sich gegenseitig ihre Werke vorspielten.
1881 heiratete Oswald Laudomia Bombernard Gasperini; aus der Ehe gingen fünf Kinder hervor. In Italien wurde er berühmt und er kehrte auch regelmäßig nach Brasilien zurück und gab dort Konzerte. Als er sich 1889 in seinem Heimatland aufhielt, lernte er Camille Saint-Saëns kennen, der von dem jungen Komponisten beeindruckt war. Zusammen führten sie das Scherzo, op. 87, für zwei Klaviere von Saint-Saëns auf. Zurück in Europa wurde Oswald in den diplomatischen Dienst berufen—zunächst in das brasilianische Konsulat in Le Havre im Jahr 1900, und später in Genua—doch lag dem Künstler die bürokratische Arbeit nicht.
1902 nahm Oswald an einem Kompositionswettbewerb teil, der von der französischen Zeitung Le Figaro finanziert wurde. Von den 647 Eingängen aus Asien, Persien, Ägypten, Nord- und Südamerika und Europa wurde Oswalds Klavierkomposition Il neige einstimmig mit dem ersten Preis gekürt. Die mit namhaften Mitgliedern besetzte Jury wurde von Saint-Saëns geleitet und dazu zählten außerdem der Komponist Gabriel Fauré und der Pianist Louis Diémer. 1903 wurde Oswald zum Direktor des Instituto Nacional de Música (INM) in Rio de Janeiro ernannt; diese Stelle behielt er bis 1906 bei. 1904 traf er Saint-Saëns erneut und gab mit ihm zusammen in Rio de Janeiro einen Klavierabend zu vier Händen, wo unter anderem die Africa-Fantasie und das Scherzo des älteren Komponisten auf dem Programm standen. Von 1909 bis zu seinem Tod sollte Oswald dauerhaft in Rio wohnen bleiben. 1909 führte Oswald sein Klavierkonzert am INM unter der Leitung des Direktors, Alberto Nepomuceno, auf und nahm bald darauf eine Lehrstelle dort an.
Oswald kam mit den führenden Musikern der Zeit in Kontakt, die nach Brasilien kamen, so etwa Darius Milhaud, der ihn oft zu Hause besuchte. Oswald verwendete brasilianische Elemente in seinen Werken erst später in seinem Leben, obwohl viele seiner Schüler, darunter Lorenzo Fernández, der nationalistischen Welle angehörten. In seiner letzten Schaffensphase widmete Oswald sich religiösen Kompositionen, nachdem sein Sohn Alfredo—der ein Pianist, welcher die Musik seines Vaters förderte, sowie Professor am Peabody Conservatory war—die geistlichen Weihen empfangen hatte. Henrique Oswald starb am 9. Juni 1931, kurz nachdem zwei Konzerte mit seinen Werken am Theatro Municipal do Rio de Janeiro gegeben worden waren.
Über Oswald ist gesagt worden, dass er die „edelste Klaviermusik in der brasilianischen Musikgeschichte“ geschrieben habe und der Pianist Artur Rubinstein nannte ihn den „brasilianischen Gabriel Fauré“. Obwohl Oswalds Musik nach der „Semana de Arte Moderna“ (Woche der Modernen Musik) 1922 in São Paulo, mit der der Beginn des brasilianischen Modernismus als kreative Kraft begründet und nationalistische Musik begünstigt wurde, in Ungnade fiel, komponierte Oswald gleichwohl weiterhin Musik in allen Genres. Sein Oeuvre zeichnet sich durch deutlich französische Einflüsse aus, doch machen sich zuweilen auch russische oder brasilianische Elemente, so etwa in seiner Symphonie, op. 43, bemerkbar. Er schätzte die zeitgenössischen Werke von Wladimir Rebikow und dessen Einsatz von Atonalität, reichhaltigen Harmonien und ungewöhnlichen Rhythmen. In Europa wurde Oswald mit der Médaille du roi Albert (Belgien 1920) und Palmes académiques (Frankreich 1928) ausgezeichnet, sowie zum Chevalier de la Légion d’Honneur (Frankreich 1931) ernannt.
aus dem Begleittext von Nancy Lee Harper © 2014
Deutsch: Viola Scheffel