Thomas Dunhill was a student at the Royal College of Music from 1893, and won an open scholarship to study with Stanford from 1897—an award shared with John Ireland, who became a lifelong friend. Dunhill’s early output was largely chamber music and included a quintet in E flat major with clarinet and horn (1898), heard at the RCM in March 1899. Another quintet followed, this time in F minor and written for horn, strings and piano (completed in 1900), then a piano quartet in B minor (1903), and the present Piano Quintet in C minor (1904). Coming under the influence of W W Cobbett, Dunhill embraced the one-movement fantasy form with a ‘Phantasie’ String Quartet (1906), and a Phantasy Trio for piano, viola and cello (1911). There are two violin sonatas, the second of which, completed in 1917, achieved some celebrity, though it was soon eclipsed by his friend John Ireland’s similar sonata which appeared at much the same time.
In the early years of the twentieth century, particularly before World War I, Dunhill was associated with chamber music, running his own series of pioneering chamber-music concerts at the Queen’s Small Hall, later at Steinway Hall, and subsequently at the Bechstein Hall. These he promoted in London for some dozen years from 1907 with the objective of giving new music by British composers a second hearing. He also published a book on chamber music (1913) and another on Mozart string quartets (1927). Dunhill was appointed assistant music master at Eton College in 1899, joined the staff of the RCM in 1905, and was an overseas examiner for the Associated Board, spending half of 1906 on an examining tour of Australia and New Zealand, repeated in 1908.
Over the course of his lifetime, Dunhill wrote a variety of orchestral works which have since been forgotten, and remain largely unpublished. This includes a number that were really contributions to the light-music repertoire and were certainly played in the 1930s, though unaccountably are all but forgotten today; collected together they would make an attractive programme. A useful measure of Dunhill’s reputation as an orchestral composer in his lifetime is the extent to which his music was played in the major centres, and like so many others of this generation, Dan Godfrey’s Bournemouth Municipal Orchestra provides us with an example. A total of ten works were altogether given fourteen performances between 1903 and 1934, conducted by Dunhill himself. The first of these was the Rhapsody in A minor, which the orchestra gave in January 1903. Later came a distinctly light-music suite, The Pixies, in 1908, repeated at Bournemouth three years later. The cellist May Mukle gave the first performance of Dunhill’s Capricious variations on an old English tune for cello and orchestra in November 1910, and in November 1913 came an orchestral prelude, The King’s Threshold, written for W B Yeats’s play. Almost any of these are works worth revisiting, but perhaps none is strong enough to be the basis of a revaluation of the composer’s reputation when taken alone.
In the post-World War I period, Dunhill was seen at Bournemouth as a serious mainstream composer, his symphony—which otherwise failed to establish itself—performed twice, his Elegiac variations also heard twice, as was one of his popular works of the time, the Chiddingfold Suite for strings. In contrast, Dunhill’s Symphony in A minor is an extended score, running for forty minutes, and probably his most substantial non-operatic score. In the mid-1930s, his light opera Tantivy Towers, setting words by A P Herbert, enjoyed a six-month run which in its day spawned a minor industry of extracts and arrangements, now long forgotten.
A pupil of Stanford, and at a time of radical musical developments, Dunhill made no bones about his championship of tradition and the established order (later he reported hating—yes, hating!—Vaughan Williams’s fourth symphony), and in his own programme notes for the Piano Quintet in C minor he championed chamber music as the orthodox music of his day.
from notes by Lewis Foreman © 2020
Thomas Dunhill étudia au Royal College of Music à partir de 1893, et obtint sur concours une bourse ouverte afin d’étudier avec Stanford à partir de 1897—bourse attribuée également à John Ireland, qui devint un ami de toujours. Au départ, Dunhill composa surtout de la musique de chambre, dont un Quintette en mi bémol majeur avec clarinette et cor (1898), joué au Royal College of Music en mars 1899. Vinrent ensuite un autre quintette, celui-ci en fa mineur et écrit pour cor, cordes et piano (achevé en 1900), puis un Quatuor avec piano en si mineur (1903) et le présent Quintette avec piano en ut mineur (1904). Sous l’influence de W W Cobbett, Dunhill embrassa la forme de fantaisie en un mouvement avec un Quatuor à cordes «Phantasie» (1906) et un Phantasy Trio pour piano, alto et violoncelle (1911). On lui doit aussi deux sonates pour violon et piano, dont la seconde, achevée en 1917, remporta un certain succès, même si elle fut assez vite éclipsée par la sonate analogue de son ami John Ireland qui vit le jour à peu près à la même époque.
Au début du XXe siècle, en particulier avant la Première Guerre mondiale, Dunhill s’impliqua dans la musique de chambre, organisant sa propre série de concerts de musique de chambre novateurs dans la petite salle du Queen’s Hall, puis au Steinway Hall et par la suite au Bechstein Hall. Pendant une douzaine d’années, à partir de 1907, il assura la promotion de ces concerts londoniens dont le but consistait à présenter une seconde audition d’œuvres nouvelles de compositeurs britanniques. Il publia aussi un livre sur la musique de chambre (1913) et un autre sur les quatuors à cordes de Mozart (1927). Dunhill fut nommé professeur de musique assistant au collège d’Eton en 1899, il entra dans le corps enseignant du Royal College of Music en 1905 et fut examinateur à l’étranger de l’Associated Board, effectuant dans le cadre de cette fonction une tournée en Australie et en Nouvelle-Zélande, qui occupa la moitié de l’année 1906, tournée qu’il renouvela en 1908.
Au cours de sa vie, Dunhill écrivit diverses œuvres pour orchestre aujourd’hui oubliées et en majeure partie inédites, mais certaines furent de réelles contributions au répertoire de la musique légère et furent sûrement jouées dans les années 1930; chose inexplicable, elles sont toutes oubliées de nos jours mais si on les réunissait, elles constitueraient un programme attrayant. On peut se faire une idée un peu plus précise de la réputation dont jouissait Dunhill de son vivant comme compositeur de musique orchestrale en constatant à quel point sa musique était jouée dans les grands centres. Et, comme pour beaucoup d’autres compositeurs de sa génération, l’Orchestre municipal de Dan Godfrey à Bournemouth nous en donne un exemple. Un total de dix œuvres firent l’objet de quatorze exécutions entre 1903 et 1934, sous la direction de Dunhill en personne. La première de ces œuvres fut la Rhapsodie en la mineur que l’orchestre joua en janvier 1903. Vint ensuite une suite de musique nettement légère, The Pixies, en 1908, reprise à Bournemouth trois ans plus tard. La violoncelliste May Mukle donna la création des Capricious variations on an old English tune pour violoncelle et orchestre de Dunhill en novembre 1910 et, en novembre 1913 vint un prélude orchestral, The King’s Threshold, écrit pour la pièce de W B Yeats. Presque toutes ces œuvres mériteraient d’être revisitées, mais aucune d’entre elles n’a peut-être un intérêt suffisant pour susciter un nouveau regard pouvant donner lieu à une réévaluation de la réputation du compositeur.
Après la Première Guerre mondiale, Dunhill fut considéré à Bournemouth comme un compositeur sérieux estampillé «grand public»; sa symphonie—qui, par ailleurs, ne parvint pas à s’imposer—fut jouée deux fois, ses Variations élégiaques également, tout comme l’une de ses œuvres populaires de l’époque, la Chiddingfold Suite pour cordes. En revanche, la Symphonie en la mineur de Dunhill est une très longue partition; elle dure quarante minutes et est sans doute sa partition la plus importante en dehors du domaine lyrique. Au milieu des années 1930, son opéra léger Tantivy Towers, sur un livre d’A P Herbert, tint l’affiche six mois durant ce qui, à cette époque, donna lieu à un filon mineur d’extraits et d’arrangements, depuis longtemps oubliés.
Dunhill avait été l’élève de Stanford et, à une époque de changements musicaux radicaux, il ne fit aucun mystère de son attachement à la tradition et à l’ordre établi (il déclara plus tard détester—oui, détester!—la Symphonie nº 4 de Vaughan Williams) et, dans la notice du programme qu’il écrivit pour son Quintette avec piano en ut mineur, il se fit le champion de la musique de chambre comme musique orthodoxe de son temps.
Le manuscrit est daté de septembre 1904 et fut joué pour la première fois au Bechstein Hall le 10 mars 1905; Dunhill écrivit: «Un bon public … & très enthousiaste … Parry était là. Quintette très bien accueilli.» Le journal intime de Dunhill nous indique que le compositeur donna quelques exécutions privées et que son quintette fut à nouveau exécuté en 1907 et en 1913 au cours de ses concerts de musique de chambre; mais la musique ne fut pas publiée et c’est une bonne chose de la découvrir maintenant.
extrait des notes rédigées par Lewis Foreman © 2020
Français: Marie-Stella Pâris
Thomas Dunhill studierte ab 1893 am Royal College of Music (RCM) in London und erhielt ein Stipendium zum Studium bei Stanford ab 1897—diese Auszeichnung teilte er mit John Ireland, der ein lebenslanger Freund werden sollte. Bei Dunhills Frühwerken handelte es sich in erster Linie um Kammermusik, darunter ein Quintett in Es-Dur mit Klarinette und Horn (1898), das im März 1899 am RCM aufgeführt wurde. Es folgte ein weiteres Quintett, diesmal in f-Moll und gesetzt für Horn, Streicher und Klavier (1900 fertiggestellt), ein Klavierquartett in h-Moll (1903) sowie das hier eingespielte Klavierquintett in c-Moll (1904). Unter dem Einfluss von W. W. Cobbett setzte Dunhill sich intensiv mit der einsätzigen Form auseinander, und zwar mit einem „Phantasie-Streichquartett“ (1906) und einem „Phantasie-Trio“ für Klavier, Viola und Violoncello (1911). Es gibt zudem zwei Violinsonaten, wovon die zweite (1917 fertiggestellt) einen gewissen Ruhm erlangte, obwohl sie bald von einer ähnlichen und zur gleichen Zeit herausgegebenen Sonate seines Freundes John Ireland in den Schatten gestellt wurde.
In den ersten Jahren des 20. Jahrhunderts, insbesondere vor dem Ersten Weltkrieg, brachte man Dunhill mit Kammermusik in Verbindung—er organisierte seine eigene Reihe bahnbrechender Kammermusik-Konzerte in der Queen’s Small Hall, später in der Steinway Hall und schließlich in der Bechstein Hall. Diese Londoner Konzerte veranstaltete er von 1907 bis 1919 mit dem Ziel, neuer Musik von britischen Komponisten ein eigenes Forum zu bieten. Zudem brachte er ein Buch über Kammermusik (1913) und ein weiteres über die Streichquartette Mozarts (1927) heraus. 1899 wurde Dunhill zum stellvertretenden Musiklehrer vom Eton College ernannt, ab 1905 lehrte er am RCM und dazu nahm er die Musikprüfungen des Associated Board of the Royal Schools of Music im Ausland ab: 1906 und 1908 verbrachte er jeweils sechs Monate auf Prüfungstour in Australien und Neuseeland.
Im Laufe seines Lebens schrieb Dunhill verschiedene Orchesterwerke, die in der Zwischenzeit in Vergessenheit geraten und zum größten Teil unveröffentlicht geblieben sind. Darunter sind mehrere Werke, die eher zum Repertoire der „leichten Musik“ gehören und in den 1930er Jahren gespielt wurden, und trotzdem aus unerklärlichen Gründen heute vergessen sind—miteinander würden sie ein reizvolles Programm ergeben. Um Dunhills Ruf als Orchesterkomponist zu seinen Lebzeiten einschätzen zu können, ist der Umfang, in dem seine Musik in den großen Zentren gespielt wurde, ein Anhalt—das von Dan Godfrey gegründete Bournemouth Municipal Orchestra liefert ein Beispiel. Zehn Werke wurden insgesamt 14 Mal zwischen 1903 und 1934 unter der Leitung von Dunhill selbst aufgeführt. Das erste davon war die Rhapsodie a-Moll, die das Orchester im Januar 1903 spielte. 1908 kam eine ausgesprochen „leichte Musik“-Suite, The Pixies, die drei Jahre später in Bournemouth wiederholt wurde. Die Cellistin May Mukle gab im November 1910 die Premiere von Dunhills Capricious variations on an old English tune für Cello und Orchester, und im November 1913 folgte ein Orchestervorspiel, The King’s Threshold, das für W. B. Yeats’ gleichnamiges Drama entstanden war. Praktisch alle diese Werke haben eine Neubewertung verdient, doch ist vielleicht keines—allein genommen—überzeugend genug, um als Grundlage für eine Neubewertung des Rufs des Komponisten zu dienen.
In den Jahren nach dem Ersten Weltkrieg wurde Dunhill in Bournemouth als ernster Mainstream-Komponist betrachtet, dessen Symphonie—die sich sonst nicht durchsetzen konnte—zweimal aufgeführt wurde. Seine Elegiac variations sowie eines seiner beliebtesten Werke der Zeit, die Chiddingfold Suite für Streicher, waren ebenfalls zweimal zu hören. Im Gegensatz dazu ist Dunhills Symphonie a-Moll ein ausgedehntes Werk mit einer Spieldauer von etwa 40 Minuten—wahrscheinlich sein umfangreichstes Werk außerhalb der Opernsphäre. Mitte der 1930er Jahre wurde seine leichte Oper Tantivy Towers mit einem Text von A. P. Herbert sechs Monate lang gegeben, woraufhin zu jener Zeit diverse Auszüge und Arrangements angefertigt wurden, die heute allesamt vergessen sind.
Als Schüler von Stanford und zu einer Zeit radikaler musikalischer Entwicklungen gab Dunhill eindeutig zu verstehen, dass er die Tradition und bestehende Ordnung unterstützte (später soll er gesagt haben, er hasse Vaughan Williams’ vierte Symphonie), und im Programmheft für das Klavierquintett c-Moll setzte er sich für Kammermusik als orthodoxe Musik seiner Zeit ein.
aus dem Begleittext von Lewis Foreman © 2020
Deutsch: Viola Scheffel