The
Partie in A major, BWV832, could and has been called ‘Suite’. Two of its movements (the Allemande and the Air) appear in the Möller Manuscript (another collection of keyboard works put together by Johann Christoph Bach) under that title. It is definitely a suite in the French style – a precursor to the French Suites – with its standard movements of Allemande, Sarabande and Gigue, to which is added a characteristic Bourrée. In place of a courante, however, Bach writes an ‘Air pour les trompettes’, which is really what made me want to play this suite. It is quite unique in Bach’s solo keyboard music and deserves to be heard. The mood reminds me of the final movements of the
Capriccio on the Departure of a Beloved Brother, BWV993, and the posthorn we hear there makes another appearance in bar 21 of this Air. It is by far the most original part of the work. This suite was for a long time thought to be by Telemann.
from notes by Angela Hewitt © 2004
La
Partie en la majeur, BWV832 pourrait s’appeler «Suite». Deux de ses mouvements (l’Allemande et l’Air) figurent dans le Manuscrit Möller (un autre recueil d’œuvres pour clavier réunies par Johann Christoph Bach) sous ce titre. Il s’agit d’une suite de style français – précurseur des Suites à la Française – avec ses mouvements usuels, Allemande, Sarabande et Gigue, auxquels a été ajoutée une Bourrée caractéristique. A la place de la courante, Bach a écrit un «Air pour les trompettes». C’est cet air qui m’a poussée à jouer cette œuvre. Il s’agit d’une pièce unique dans le répertoire pour clavier seul de Bach. Elle mérite d’être entendue. Le climat me rappelle celui des derniers mouvements du
Caprice sur le départ de son frère bien-aimé, BWV993. Le petit cor de postillon que nous y entendons réapparaît à la mesure 21 de cet air. Voici, et de loin, la partie la plus originale de cette œuvre, et de loin. Pendant longtemps, on a attribué cette suite à Telemann.
extrait des notes rédigées par Angela Hewitt © 2004
Français: Isabelle Battioni
Wenn man die Sonate als „Toccata“ bezeichnen könnte, dann könnte die
Partie in A-Dur, BWV832 eine „Suite“ sein. Zwei Sätze des Werks (die Allemande und das Air) tauchen mit dem Titel im Möller-Manuskript auf (eine weitere Sammlung von Klavierwerken, die von Johann Christoph Bach zusammengestellt wurde). Es ist dies wahrhaftig eine Suite im französischen Stil – ein Vorläufer der Französischen Suiten – und hat die üblichen Sätze Allemande, Sarabande und Gigue, der eine typische Bourrée angefügt ist. Anstelle einer Courante schreibt Bach jedoch ein „Air pour les trompettes“, was für mich der Grund dafür war, das Stück zu spielen. Es ist in Bachs Werken für Soloklavier ziemlich einzigartig und verdient es, gehört zu werden. Die Stimmung erinnert mich an die Schlusssätze aus dem
Capriccio zum Abschied vom heißgeliebten Bruder, BWV993, und das Posthorn, das wir dort hören, tritt in diesem Air in Takt 21 auf. Es ist dies bei weitem die originellste Stelle des Werks. Die Suite wurde lange Zeit Telemann zugeschrieben.
aus dem Begleittext von Angela Hewitt © 2004
Deutsch: Viola Scheffel