According to François-Joseph Fétis’s
Biographie universelle des musiciens of 1866, (Pierre-)Auguste Dupont (1827–1890) entered the Conservatoire royal de Liège in 1838 to study with Jules Jalheau (who had been a pupil of Herz and Kalkbrenner), and obtained first prize in the piano competition there in 1843. The premature death of his father caused him to return to his home in Ensival where he gave piano lessons, often to the wealthy of the neighbouring châteaux. During this time he memorized the forty-eight preludes and fugues of Bach’s
Well-tempered Clavier, and he began to publish piano music in the mid-1840s. Aware that his style and outlook needed to broaden, he decided to travel, first to Brussels, then to London and other English cities in 1850, and later, in 1852, to Berlin, Cologne, Bonn, Koblenz, Frankfurt and Leipzig where he cemented a close relationship with Ignaz Moscheles. Moscheles, by then fifty-eight, still impressed Dupont with his new compositions (such as the
Grande sonate symphonique No 2, Op 112, and the
Quatre Grandes Études de Concert, Op 111). In Berlin, by dint of his friendship with Meyerbeer, he performed at the royal court.
On returning to Belgium he was appointed as Professor of Pianoforte at the Brussels Conservatoire after the position was vacated by Aimé Michelot; there he set about improving his technique and formalizing his methods of teaching. This eventually gave rise to a pedagogical system, the École de piano du Conservatoire royal de Bruxelles, which he published in collaboration with Gustave Sandré in 1882. Further important visits to Holland in 1856 and to Berlin in 1859 established his reputation as a leading pianist and pedagogue together with his colleague Louis Brassin. Dupont then remained in Brussels for the rest of his career though he also became a soloist of substance in France. His last years at the Brussels Conservatoire were spent in the teaching of chamber music. As a pianist he enjoyed a fruitful career with his brother, Joseph Dupont, especially after 1872 when Joseph undertook the direction of the Concerts de l’Association des Artistes Musiciens in the Belgian capital, and in 1881 after Henry Vieuxtemps stood down through failing health as director of the Concerts Populaires de Musique Classique.
from notes by Jeremy Dibble © 2020
Selon la
Biographie universelle des musiciens (1866) de François-Joseph Fétis, (Pierre-)Auguste Dupont (1827–1890) entra au Conservatoire royal de Liège en 1838 pour travailler avec Jules Jalheau (qui avait été un élève de Herz et de Kalkbrenner) et il y obtint un premier prix au concours de piano en 1843. En raison de la mort prématurée de son père, il rentra chez lui à Ensival, où il donna des leçons de piano, souvent aux gens fortunés des châteaux environnants. Au cours de cette période, il apprit par cœur les quarante-huit préludes et fugues du
Clavier bien tempéré de Bach et commença à publier de la musique pour piano au milieu des années 1840. Conscient de la nécessité d’élargir son style et ses perspectives d’avenir, il décida de voyager, d’abord à Bruxelles, puis à Londres et dans d’autres villes anglaises en 1850 puis, en 1852, à Berlin, Cologne, Bonn, Coblence, Francfort et Leipzig où il se lia d’amitié avec Ignaz Moscheles. Moscheles, qui avait alors cinquante-huit ans, impressionna encore Dupont avec ses nouvelles compositions (comme la
Grande sonate symphonique n° 2, op.112, et les
Quatre Grandes Études de Concert, op.111). À Berlin, grâce à son amitié avec Meyerbeer, il joua à la cour royale.
À son retour en Belgique, il fut nommé professeur de pianoforte au Conservatoire de Bruxelles lorsqu’Aimé Michelot quitta ce poste; là, il se mit à améliorer sa technique et à formaliser ses méthodes d’enseignement, ce qui donna finalement lieu à une méthode pédagogique, l’École de piano du Conservatoire royal de Bruxelles, qu’il publia en collaboration avec Gustave Sandré en 1882. D’autres séjours importants aux Pays-Bas en 1856 et à Berlin en 1859 établirent sa réputation de grand pianiste et pédagogue avec son collègue Louis Brassin. Dupont resta à Bruxelles jusqu’à la fin de sa carrière tout en ayant une importante activité de soliste en France. Il passa ses dernières années au Conservatoire de Bruxelles à enseigner la musique de chambre. Comme pianiste, il fit une belle carrière avec son frère, Joseph Dupont, surtout après 1872 lorsque Joseph prit la direction des Concerts de l’Association des Artistes Musiciens dans la capitale belge et, en 1881, après qu’Henri Vieuxtemps se soit démis de ses fonctions de directeur des Concerts Populaires de Musique Classique pour raisons de santé.
extrait des notes rédigées par Jeremy Dibble © 2020
Français: Marie-Stella Pâris
Der
Biographie universelle des musiciens (1866) von François-Joseph Fétis zufolge besuchte (Pierre-)Auguste Dupont (1827–1890) ab 1838 das Königliche Konservatorium in Lüttich, wo er bei Jules Jalheau studierte (der seinerseits ein Schüler von Herz und Kalkbrenner gewesen war) und 1843 den ersten Preis im Klavierwettbewerb gewann. Aufgrund des frühen Todes seines Vaters kehrte er nach Hause nach Ensival zurück, wo er Klavierstunden gab, und zwar oft in den reichen Familien, die in den benachbarten Châteaux wohnten. In dieser Zeit lernte er das gesamte
Wohltemperierte Klavier von Bach auswendig und Mitte der 1840er Jahre begann er, Klaviermusik zu veröffentlichen. Er wusste, dass er seinen Stil und künstlerischen Horizont erweitern musste und unternahm deshalb mehrere Reisen—zunächst nach Brüssel, 1850 dann nach London und in weitere Städte Englands, und 1852 schließlich nach Berlin, Köln, Bonn, Koblenz, Frankfurt und Leipzig, wo er eine enge Freundschaft mit Ignaz Moscheles schloss. Moscheles war inzwischen 58, beeindruckte Dupont jedoch trotzdem noch mit seinen neuen Kompositionen (wie etwa die
Grande sonate symphonique Nr. 2, op. 112, und die
Quatre Grandes Études de Concert, op. 111). In Berlin vermittelte ihm sein Freund Meyerbeer eine Aufführung bei Hofe.
Als er nach Belgien zurückkehrte, wurde er zum Klavierprofessor am Brüsseler Konservatorium ernannt, nachdem Aimé Michelot diese Stelle niedergelegt hatte. Dort ging Dupont daran, seine Technik zu verbessern und seine didaktische Herangehensweise zu formalisieren. Dies führte schließlich zu einer Lehrmethode, der sogenannten École de piano du Conservatoire royal de Bruxelles, welche er 1882 zusammen mit Gustave Sandré herausgab. Mit weiteren wichtigen Reisen nach Holland (1856) und nach Berlin (1859) etablierte er, zusammen mit seinem Kollegen Louis Brassin, seinen Ruf als einer der führenden Pianisten und Klavierpädagogen. Danach verbrachte Dupont seine restliche Karriere in Brüssel, obwohl er auch in Frankreich als bedeutender Solist anerkannt wurde. In seinen letzten Jahren am Brüsseler Konservatorium unterrichtete er Kammermusik. Als Pianist genoss er eine erfolgreiche Karriere zusammen mit seinem Bruder, Joseph Dupont, besonders nach 1872, als Joseph die Leitung der Concerts de l’Association des Artistes Musiciens in der belgischen Hauptstadt übernahm, und dann 1881, nachdem Henry Vieuxtemps aufgrund seines prekären Gesundheitszustands die Leitung der Concerts Populaires de Musique Classique aufgegeben hatte.
aus dem Begleittext von Jeremy Dibble © 2020
Deutsch: Viola Scheffel