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Philharmonia Orchestra, Vladimir Ashkenazy (conductor)» More |
The work was accepted for performance by Belyayev, founder and patron of the Russian Symphony Concerts in St Petersburg, a series devoted to the promotion of new Russian music under the joint direction of Rimsky-Korsakov and Glazunov. Perhaps Rachmaninov would have done better to get his symphony performed in Moscow, where he was better known, but he was no doubt pleased at the thought of a prestigious first performance in St Petersburg, where Glazunov had already conducted a performance of The Rock. The symphony, however, was another matter: both Rimsky-Korsakov and Glazunov expressed doubts about it, and although Glazunov was a fine composer and all-round musician, he was not an inspiring conductor, and certainly not the man to bring out the best in music which he didn’t particularly like. The symphony’s rehearsals were completely inadequate (there were two other first performances also on the programme) and the performance on 27 March 1897 is one of music’s most notorious disasters. Rachmaninov cowered outside the hall, barely able to recognise his own music. As always happens when a new work fails, the composer gets all the blame, rather than the conductor (who, other failings aside, may have been drunk). Most reviews were scathing. Rachmaninov’s self confidence was shattered and he was unable to compose any important new work until the Second Piano Concerto in 1901 (though he was very active in other fields during this period, when he laid the foundations for his career as a pianist and conductor).
At various times Rachmaninov thought of revising the symphony, but when he emigrated in 1918 the score was left behind in Russia and subsequently disappeared. It was only in 1944 that the original orchestral parts were rediscovered, allowing the symphony to be reconstructed and performed in Moscow on 17 October 1945. Two things became clear when the symphony was brought back to life: that this was the boldest and most interesting Russian symphony in the decade after Tchaikovsky’s Pathétique, and that its hostile reception changed the course of Rachmaninov’s composition, for he never again allowed himself the expression of such raw passion and such blatantly tragic gestures.
Like Tchaikovsky, Rachmaninov creates drama by contrasting thematic groups of very different character, but the unity of the symphony is ensured by a cyclic form and thematic cross-references that are always clearly audible. Each movement begins with the same four-note figure. In the first movement it is followed immediately by an ominous descending figure in the lower strings. This is the symphony’s recurrent motto theme, which in various transformations is heard in many of the subsequent themes.
Throughout the symphony there is a striking contrast between themes of an almost liturgical character and themes with the inflections of gypsy music. This polarity has been interpreted as the reflection of a personal drama in Rachmaninov’s life. The score has a dedication ‘To A.L.’ and the grim inscription from St Paul, ‘Vengeance is mine, I shall repay’. This is also the epigraph to Tolstoy’s Anna Karenina, the story of a passionate woman driven to destruction. ‘A.L.’ is almost certainly Anna Lodïzhenskaya, the part-gypsy wife of a friend; but nothing certain is known about Rachmaninov’s relations with her, and their story is still shrouded in mystery. What we do know is that in his last work, the Symphonic Dances, Rachmaninov recalled the motto theme of his First Symphony in a golden shimmer of sound: whatever experience lay behind the symphony, it was still very much present in Rachmaninov’s mind at the end of his life.
from notes by Andrew Huth © 2016
Belaïev accepta de donner l’œuvre dans le cadre des Concerts symphoniques russes à Saint-Pétersbourg, série de concerts qu’il avait créée et don’t il était le mécène et qui, sous la direction conjointe de Rimski-Korsakov et Glazounov, se consacrait à la promotion de la nouvelle musique russe. Peut-être Rachmaninov aurait-il mieux fait de faire jouer sa symphonie à Moscou, où il était plus connu, mais certainement fut-il séduit à l’idée du prestige que représentait une création à Saint-Pétersbourg, où Glazounov avait déjà dirigé une exécution du Rocher.
Avec la symphonie, toutefois, le défi était tout autre: Rimski-Korsakov et Glazounov avaient tout deux émis des doutes sur l’œuvre et, bien que Glazounov fût un bon compositeur et un musicien complet, ce n’était pas un chef inspiré; et il n’était certainement pas en mesure de donner le meilleur dans une musique qu’il n’appréciait guère. Les répétitions de la symphonie furent tout à fait insuffisantes (il y avait deux autres créations au programme) et le concert, le 27 mars 1897, fut l’un des désastres les plus notoires de l’histoire de la musique. Rachmaninov, qui ne reconnaissait pour ainsi dire pas son œuvre, se réfugia à l’extérieur de la salle. Comme c’est toujours le cas lorsqu’une pièce nouvelle est mal reçue, le compositeur s’attira tous les blâmes, plutôt que le chef (lequel, en plus d’autres carences, semble avoir été ivre). La plupart des critiques se montrèrent cinglantes. Rachmaninov perdit toute confiance en lui-même et fut dans l’incapacité de produire aucune œuvre nouvelle d’importance jusqu’au Deuxième Concerto pour piano en 1901 (durant cette période, il resta toutefois très actif dans d’autres domaines, posant les bases de sa carrière de pianiste et de chef).
A plusieurs reprises, Rachmaninov envisagea de réviser la symphonie mais, lorsqu’il émigra en 1918, il laissa derrière lui la partition, qui par la suite fut égarée. Le matériel d’orchestre original ne fut retrouvé qu’en 1944, rendant possible la reconstitution de la symphonie et son exécution à Moscou le 17 octobre 1945. Deux éléments apparurent clairement lorsque la partition fut rendue à la vie: d’une part, qu’il s’agissait de la symphonie russe la plus hardie et la plus intéressante dans la décennie suivant la Pathétique de Tchaïkovski et, d’autre part, que sa réception hostile avait changé le cours de la carrière de compositeur de Rachmaninov, qui ne s’était plus jamais autorisé l’expression d’une passion aussi brute et d’élans aussi ouvertement tragiques.
A l’instar de Tchaïkovski, Rachmaninov crée le drame en confrontant deux groupes thématiques aux caractères très tranchés, mais assure également l’unité de la symphonie par une forme cyclique et des références thématiques croisées entre les mouvements, toujours clairement perceptibles. Chaque mouvement débute par la même figure de quatre notes. Dans le premier mouvement, ce motif est suivi immédiatement par une figure descendante menaçante aux cordes graves. Il s’agit du motif cyclique de la symphonie, que l’on retrouve sous diverses transformations dans nombre de thèmes ultérieurs.
D’un bout à l’autre, la symphonie déploie un contraste saisissant entre des thèmes au caractère presque liturgique et d’autres présentant des inflexions tsiganes. On a interprété cette polarité comme le reflet d’un drame personnel vécu par Rachmaninov. La partition est dédiée «à A. L.» et porte cette sinistre citation de saint Paul, «La vengeance est mienne, je me vengerai.» Cette phrase est également placée en exergue d’Anna Karénine de Tolstoï, histoire d’une femme passionnée poussée à la destruction. «A. L.» est très certainement Anna Lodijenskaïa, l’épouse d’un ami, qui avait du sang tsigane; on ne sait rien avec certitude quant aux relations que Rachmaninov entretenait avec cette femme, et leur histoire reste nimbée de mystère. Mais nous savons une chose: dans sa dernière œuvre, les Danses symphoniques, Rachmaninov rappelle le thème cyclique de sa Première Symphonie dans un chatoiement doré de sons: quelle que soit l’expérience personnelle que cache la symphonie, elle était toujours très présente à l’esprit du compositeur à la fin de sa vie.
extrait des notes rédigées par Andrew Huth © 2016
Français: Claire Delamarche
Beljajew erklärte sich bereit, das Werk aufzuführen. Beljajew war Gründer und Mäzen der Russischen Sinfoniekonzerte in St. Petersburg, eine Konzertreihe zur Förderung neuer russischer Musik unter der gemeinsamen Leitung von Rimski-Korsakow und Glasunow. Vielleicht hätte Rachmaninow besser daran getan, seine Sinfonie in Moskau aufführen zu lassen, wo er besser bekannt war. Aber er freute sich sicherlich auf eine Uraufführung mit Prestigewert in St. Petersburg, wo Glasunow schon eine Aufführung des Felsens dirigiert hatte.
Die Sinfonie war allerdings eine andere Sache: Sowohl Rimski-Korsakow als auch Glasunow gaben ihre Bedenken zu verstehen. Dazu kommt, dass Glasunow zwar ein feiner Komponist und vielseitiger Musiker war, aber kein inspirierender Dirigent, und unbedingt nicht der rechte Mann für eine ideale Umsetzung einer Musik, die er nicht besonders mochte. Die Proben für die Sinfonie waren völlig unzureichend (auf dem Programm standen noch zwei weitere Uraufführungen), und die Aufführung am 27. März 1897 gestaltete sich zu einer der berüchtigtsten Katastrophen in der Musikgeschichte. Rachmaninow hockte draußen vor dem Saal und nahm seine eigene Musik kaum wahr. Wie immer, wenn ein Werk durchfällt, wurde dem Komponisten und nicht dem Dirigenten (der, mal von den anderen Schwächen abgesehen, wahrscheinlich betrunken war) die ganze Schuld zugeschoben. Die meisten Rezensionen waren vernichtend. Rachmaninows Selbstwertgefühl wurde erschüttert, und lange gelang es ihm nicht, ein gewichtiges neues Werk zu komponieren (auch wenn er zu jener Zeit auf anderen Gebieten sehr aktiv war und das Fundament für seine Laufbahn als Pianist und Dirigent schuf). Erst 1901 legte er sein nächstes Werk vor, das 2. Klavierkonzert.
Rachmaninow überlegte sich immer wieder einmal, die Sinfonie zu überarbeiten. Aber als er 1918 auswanderte, verblieb die Partitur in Russland und verschwand dann. Erst 1944 stieß man wieder auf die originalen Orchesterstimmen, auf deren Grundlage die Sinfonie rekonstruiert und am 17. Oktober 1945 in Moskau aufgeführt werden konnte. Zwei Dinge schälten sich bei der Wiederentdeckung der Sinfonie heraus: Hier hatte man es mit der kühnsten und interessantesten russischen Sinfonie seit der von Tschaikowski ein Jahrzehnt zuvor komponierten Pathétique zu tun. Zudem hatte die feindliche Rezeption der 1. Sinfonie in Rachmaninow einen Richtungswechsel seines Komponierens veranlasst, denn er erlaubte sich später nie wieder solch einen Ausdruck roher Leidenschaft und solche unverhohlen tragische Gesten.
Wie Tschaikowski schafft auch Rachmaninow eine Spannung durch kontrastierende Themengruppen ganz unterschiedlichen Charakters. Der Zusammenhalt der Sinfonie wiederum wird durch eine zyklische Form und stets deutlich erkennbare thematische Verweise bewerkstelligt. Jeder Satz beginnt mit dem gleichen Motiv aus vier Tönen. Im ersten Satz wird das Motiv sofort von einer unheilvoll absteigenden Geste in den tiefen Streichern gefolgt. Das bildet das wiederkehrende Mottothema der Sinfonie, das in verschiedenen Verkleidungen in vielen späteren Themen zu hören ist.
In der gesamten Sinfonie gibt es einen auffallenden Kontrast zwischen den Themen mit fast liturgischem Charakter und den Themen mit Wendungen aus der Zigeunermusik. Man hat diese Polarität als die Widerspieglung eines persönlichen Dramas im Leben Rachmaninows gedeutet. Die Partitur enthält die Widmung „Für A. L.“ und die grimmigen Worte des hl. Pauls: “Rache ist mein, ich will vergelten.“ Das ist auch das Epigraph für Tolstois Anna Karenina, die Geschichte einer zum Selbstmord getriebenen, leidenschaftlichen Frau. „A. L.“ steht mit höchster Wahrscheinlichkeit für Anna Lodischenskaja, eine mit einem Freund Rachmaninows verheiratete Frau mit Zigeunerherkunft. Aber man weiß nichts Gesichertes über Rachmaninows Beziehung zu ihr, und ihre Geschichte ist weiterhin im Schleier des Geheimnisses gehüllt. Man weiß allerdings, dass Rachmaninow in seinem letzten Werk, den Sinfonischen Tänzen, das Mottothema seiner 1. Sinfonie wieder aufnahm, in einem goldenen Klangschimmer. Welche Erfahrung auch immer hinter der Sinfonie gelegen haben mag, war sie Rachmaninow auch noch am Ende seines Lebens sehr gegenwärtig.
aus dem Begleittext von Andrew Huth © 2016
Deutsch: Elke Hockings
Rachmaninov: Symphonies Nos 1-3 & Symphonic Dances A new collection bringing together Valery Gergiev’s acclaimed cycle of the complete Rachmaninov symphonies with the London Symphony Orchestra. Also included are the Symphonic Dances and two symphonic poems by Mili Balakirev.» More |
Rachmaninov: Symphony No 1 Inaugurating their latest collaboration with conductor laureate Vladimir Ashkenazy, the Philharmonia Orchestra performs Rachmaninov’s volcanic Symphony No 1.» More |