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As an atheist, Janáček devoted a very small proportion of his compositional energy to church music. Some pieces with an apparently sacred orientation also exhibit strong affinities with secular genres. The Glagolitic Mass, which clearly embodies both pantheistic and humanist concerns, is ‘religious’ only in the broadest sense: it is in essence a dramatic concert work, similar in cast to, for example, Verdi’s Requiem. Likewise, the Moravian Our Father is classified in The New Grove as a ‘cantata’, apparently because Janáček intended it to be accompanied by a series of tableaux vivants based on a group of sentimental paintings by the Polish artist Josef Krzesz-Męcina. A handful of more conventionally liturgical works date mainly from Janáček’s early career (most from the 1870s), long before he had established an individual compositional voice. The Mass in E flat, whose harmonic language is comparatively much more experimental, is thus Janáček’s only substantial mature piece of church music. Indeed, since the Mass is roughly contemporary with Janáček’s first entirely distinctive works—in particular, the operas Fate (completed in 1907) and The Excursions of Mr Brouček (begun in 1909), and In the Mists for piano (1912)—it is crucial to an understanding of his development as a composer.
This version of the E flat Mass is based on both the 1972 edition and the early drafts of the Glagolitic Mass, which allow Petrželka’s transcription to be checked against the composer’s own version. I have provided a new completion of the Credo, for the simple reason that the original portions of Petrželka’s effort do not actually sound like Janáček’s choral music. Petrželka begins with a wooden and inappropriately diatonic setting of the ‘Et iterum’ section in E flat major/minor. He follows this up with a sentimental ‘Et in Spiritum Sanctum’ in a barely chromaticised G major dominated by euphonious parallel thirds and sixths. The contrast with Janáček’s own gritty, challenging choral style could scarcely be greater. Mercifully, from ‘Confiteor’ to the end Petrželka contents himself with varying Janáček’s opening material. A particularly striking weakness of Petrželka’s completion is his unconvincing joins between sections: the music comes to a complete standstill on an E flat major triad at ‘non erit finis’; and the stylistically incongruous switch from a first-inversion dominant seventh of E minor back to E flat major for the ‘Confiteor’ is simply inept.
My completion of the Credo adopts the straightforward policy of adhering as closely as possible to the vocal style, harmonic language and structural procedures of Janáček’s choral works composed in the period c1904-14. I have mainly used themes from the part of the Credo that Janáček did finish, also drawing for my version of ‘et iterum venturus est cum gloria judicare vivos et mortuos’ on Janáček’s setting of the equivalent words in the first version of his Glagolitic Mass. In addition, I have followed the Credo (‘V˜ruju’) of the later work by beginning the reprise of the opening material at ‘Et in Spiritum Sanctum’. As with many other Janáček choral pieces—including the Kyrie (‘Gospodi’) of the Glagolitic Mass—I have preceded this reprise with a powerful whole-tone climax.
In addition to completing the Credo, I have added a setting of the Sanctus that is pure Janáček. This extra movement is based on the composer’s first draft of the equivalent section of the Glagolitic Mass. Including the movement is no arbitrary decision, for, as explained above, Janáček used the unfinished Mass as his starting point when writing the later work. Of course, the expanded, four-movement version of the Mass in E flat recorded here is not a complete composition prepared for publication by Janáček, but it does collate material that co-existed in the early stages of the genesis of the work that became the Glagolitic Mass. Unfortunately, too little of the first draft of the Gloria (‘Slava’) of the Glagolitic Mass has survived for a reconstruction to be attempted. The new four-movement Mass in E flat nevertheless not only provides a fascinating insight into Janáček’s creative processes but also transforms a tantalising fragment into a work suitable for concert performance and liturgical use.
from notes by Paul Wingfield © 2000
Etant athéiste, Janáček consacra une très petite partie de son travail à la musique d’église. Certaines œuvres d’orientation apparemment sacrée révèlent également une forte affinité avec certains genres profanes. La Messe glagolitique, œuvre très clairement tournée vers des thèmes panthéistes et humanistes, n’est «religieuse» qu’au sens le plus large du terme: c’est essentiellement une œuvre de concert lyrique, que l’on peut par exemple rapprocher du Requiem de Verdi. De même, Notre Père est catalogué dans le New Grove comme une «cantate», Janáček ayant apparemment conçu cette œuvre pour être accompagnée d’un certain nombre de tableaux vivants basés sur une série de peintures sentimentales de l’artiste polonais Josef Krzesz-Męcina. On ne compte qu’une poignée d’œuvres liturgiques plus conventionnelles, principalement des œuvres de jeunesse (la plupart datant des années 1870), bien avant que Janáček n’ait établi sa véritable originalité musicale. La Messe en mi bémol, dont le langage harmonique s’avère être nettement plus expérimental, est ainsi l’unique œuvre importante de musique d’église composée par Janáček durant la seconde phase de sa carrière. En fait, la Messe étant plus ou moins contemporaine des premières œuvres véritablement distinctives de Janáček—notamment des opéras Le Destin (achevé en 1907) et Les Aventures de M. Brouček (commencé en 1909), et de Dans les brumes, pour piano (1912)—elle revêt une importance cruciale dans la compréhension de son parcours de compositeur.
Cette version-ci de la Messe en mi bémol se base à la fois sur l’édition de 1972 et sur les premières esquisses de la Messe glagolitique, qui permet de comparer la transcription de Petrželka à la version du compositeur. J’ai fourni une nouvelle réalisation du Credo, pour la simple raison que les passages écrits par Petrželka ont très peu de ressemblance avec la musique chorale de Janáček. Petrželka introduit le mouvement par une mise en musique rigide et improprement diatonique de la section «Et iterum» en mi bémol majeur/mineur. Il poursuit par un «Et in Spiritum Sanctum» empreint de sentimentalisme dans un ton de sol majeur à peine chromatisé dominé par des tierces et des sixtes euphoniques en mouvement parallèle. Le contraste avec le caractère stimulant et résolu de la musique chorale de Janáček pourrait difficilement être plus marqué. Heureusement, du «confiteor» à la fin du mouvement, Petrželka se contente de produire des variations sur le matériau initial de Janáček. La version de Petrželka pèche tout particulièrement sur la manière peu convaincante dont il relie les différentes sections: la musique s’immobilise entièrement sur un accord de mi bémol majeur à «non erit finis»; et le passage particulièrement détonnant du premier renversement de la septième de dominante de mi mineur au mi bémol majeur qui ouvre le «confiteor» est tout simplement inepte.
Le principe directeur qui a guidé ma version du Credo consiste à adhérer aussi étroitement que possible au style vocal, au langage harmonique et aux procédures structurelles des oeuvres chorales composées par Janáček durant la période allant d’environ 1904 à 1914. J’ai principalement employé des thèmes de la section du Credo que Janáček avait terminée, puisant également, pour ‘et iterum venturus est cum gloria judicare vivos et mortuos’, dans la mise en musique de Janáček de ce même passage dans la première version de sa Messe glagolitique. J’ai par ailleurs suivi la structure du Credo («V˜ruju») de la messe slavonne en introduisant la reprise des premières mesures à «Et in Spiritum Sanctum». Comme dans bon nombre d’œuvres chorales de Janáček (y compris le Kyrie («Gospodi») de la Messe glagolitique), j’ai fait précéder cette reprise d’un puissant point culminant progressant par tons.
Outre le Credo, j’ai également ajouté une mise en musique du Sanctus, purement dans le style de Janáček. Ce mouvement supplémentaire est basé sur la première esquisse du Sanctus de la Messe glagolitique. Son inclusion n’est pas une décision arbitraire, puisque, comme je l’ai indiqué plus haut, Janáček a en fait utilisé sa Messe inachevée comme point de départ de l’écriture de la messe slavonne. Si la présente version en quatre mouvements de la Messe en mi bémol n’est évidemment pas une composition complète préparée pour publication par Janáček, elle réunit cependant des passages qui coexistaient dans les premières ébauches de la génèse de l’œuvre qui devint la Messe glagolitique. Malheureusement, trop peu de la première esquisse du Gloria («Slava») de la Messe glagolitique a survécu pour pouvoir en tenter la reconstitution. Quoi qu’il en soit, cette nouvelle Messe en mi bémol en quatre mouvements fournit non seulement un aperçu fascinant du processus de création de Janáček, mais elle a le mérite de transformer un fragment jusque-là peu utilisable en une œuvre susceptible d’être exécutée en concert ou dans un cadre liturgique.
extrait des notes rédigées par Paul Wingfield © 2000
Français: Atlas Translations
Als Atheist widmete Janáček nur einen sehr kleinen Anteil seiner Kompositionsenergie der Kirchenmusik. Einige Stücke mit einer anscheinend kirchlichen Ausrichtung weisen außerdem starke weltliche Affinitäten auf. Die Glagolitische Messe, die ganz deutlich sowohl pantheistische als auch humanistische Belange verkörpert, ist nur im allgemeinsten Sinn „religiös“: im wesentlichen ist sie ein dramatisches Konzertwerk, das in seiner Gesinnung beispielsweise Verdis Requiem ähnelt. Ebenso wird das Mährische Vaterunser im New Grove Musiklexikon als „Kantate“ bezeichnet, offensichtlich deshalb, weil Janáček vorhatte, es von einer Reihe von tableaux vivants begleiten zu lassen, die auf einer Gruppe sentimentaler Gemälde des polnischen Künstlers Josef Krzesz-Męcina basieren. Eine Handvoll liturgischer Werke im konventionelleren Sinne stammen hauptsächlich aus Janáčeks früher Karriere (zumeist aus der Zeit zwischen 1870-79), lange bevor er eine eigene Stimme als Komponist entwickelt hatte. Die Messe in Es, deren harmonische Sprache von vergleichsweise experimentellerer Natur ist, ist daher Janáčeks einziges bedeutendes, reifes Werk der Kirchenmusik. In der Tat, nachdem die Messe in etwa aus der gleichen Zeit wie Janáčeks erste vollends unverkennbare Werke stammt—insbesonder die Opern Das Schicksal (1907 fertiggestellt) und Die Ausflüge des Herrn Brouček (1909 begonnen), und Im Nebel für Klavier (1912)—ist sie von wesentlicher Wichtigkeit, wenn man seine Entwicklung als Komponist verstehen will.
Die Version der Messe in E-Dur in dieser Einspielung basiert sowohl auf der Ausgabe von 1972 als auch auf den frühen Entwürfen der Glagolitischen Messe, die einen Vergleich von Petrželkas Übertragung mit der eigenen Version des Komponisten erlaubt. Ich habe ein neues Ende für das Credo verwendet, und zwar aus dem einfachen Grund, daß die Originalabschnitte von Petrželkas Bemühungen tatsächlich gar nicht wie Janáčeks Chormusik klingen. Petrželka beginnt mit einer hölzernen und unangemessen diatonischen Vertonung des Abschnitts „Et iterum“ in Es-Dur/Moll. Er läßt daraufhin ein sentimentales „Et in Spiritum Sanctum“ in kaum chromatisiertem G-Dur folgen, das von euphonischen parallelen Terzen und Sexten beherrscht wird. Der Kontrast zu Janáčeks eigenem, grobkörnigen, herausfordernden Chorstil könnte kaum größer sein. Glücklicherweise gibt sich Petrželka vom „Confiteor“ bis zum Ende damit zufrieden, Janáčeks Anfangsmaterial zu variieren. Eine besonders auffällige Schwäche von Petrželka’s Ende sind die unüberzeugenden Verbindungen zwischen den Abschnitten: die Musik kommt bei einem Es-Dur-Dreiklang bei „non erit finis“ zu einem kompletten Stillstand, und der stilistisch unangebrachte Wechsel von einer ersten Umkehrung eines Dominantseptakkordes von e-Moll zu Es-Dur für das „Confiteor“ ist schlicht und einfach unpassend.
Bei meinem Abschluß des Credo wende ich nur die einfachen Regeln an, daß ich so nahe wie möglich am Vokalstil, der Klangsprache und der strukturellen Arbeitsweise in Janáčeks Chorwerken, die er zwischen etwas 1904-14 komponierte, geblieben bin. Ich habe in erster Linie Themen aus dem Teil des Credo verwendet, den Janáček auch fertiggestellte, und stützte mich für meine Version des „et iterum venturus est cum gloria judicare vivos et mortuos“ auf Janáčeks Vertonung der entsprechenden Worte in der ersten Version seiner Glagolitischen Messe. Zudem habe ich mich an das Credo („V˜ruju“) des späteren Werks gehalten, indem ich die Reprise des Anfangsmaterials bei „Et in Spiritum Sanctum“ begonnen habe. Wie bei zahlreichen anderen Chorstücken Janáčeks—das Kyrie („Gospodi“) der Glagolitischen Messe mit eingeschlossen—habe ich der Reprise einen kräftigen Ganztonklimax vorangehen lassen.
Abgesehen von der Fertigstellung des Credo habe ich eine Vertonung des Sanctus hinzugefügt, die reiner Janáček ist. Dieser zusätzliche Satz basiert auf dem ersten Entwurf für den entsprechenden Abschnitt der Glagolitischen Messe des Komponisten. Die Aufnahme des Satzes war keine willkürliche Entscheidung, da, wie ich bereits erklärt habe, Janáček die unvollendete Messe als Ausgangspunkt für das spätere Werk verwendete. Selbstverständlich ist die erweiterte viersätzige Version der Messe in Es in dieser Einspielung keine vollständige Komposition, die Janáček zur Veröffentlichung vorbereitet hat, doch sie vereint Material, das in den frühen Phasen der Geburt des Werkes, das die Glagolitische Messe werden sollte, nebeneinander existierte. Leider ist nur zu wenig vom ersten Entwurf des Gloria („Slava“) der Glagolitischen Messe erhalten geblieben, als daß man eine Rekonstruktion wagen könnte. Dennoch bietet die neue viersätzige Messe in Es nicht nur einen faszinierenden Einblick in Janáčeks kreatives Schaffen, sondern verwandelt ein verlockendes Bruchstück in ein konzertreifes Werk, das auch für liturgische Zwecke geeignet ist.
aus dem Begleittext von Paul Wingfield © 2000
Deutsch: Atlas Translations