Hector Berlioz was born in south-east France in 1803. At the age of 17 he was sent to Paris to study medicine, but after a year of medical studies became a pupil of the composer Jean-François Le Sueur. In 1826 he entered the Paris Conservatoire, winning the Prix de Rome four years later. Though Gluck and Spontini were important early influences, it was the discovery of Beethoven in 1828 that was the decisive event in his apprenticeship.
His first fully characteristic large-scale work, the autobiographical Symphonie fantastique, followed in 1830, and the next two decades saw a series of major works: Harold en Italie (1834), Benvenuto Cellini (1838), the Grande Messe des morts (1837), the dramatic symphony Roméo et Juliette (1839), the Symphonie funèbre et triomphale (1840), and Les nuits d’été (1841). Some were well-received, but quite early on he began to supplement his income by becoming a prolific and influential critic.
The 1840s were largely spent taking his music abroad and establishing a reputation as one of the leading composers and conductors of the day. These years of travel produced much less music, but in 1854 the success of L’enfance du Christ encouraged him to embark on a project long resisted: the composition of an epic opera on the Aeneid which would assuage a lifelong passion and pay homage to two great idols, Virgil and Shakespeare.
Although Béatrice et Bénédict (1860–62), the comic opera after Shakespeare’s Much Ado About Nothing, came later, Les Troyens (1856–58) was the culmination of his career. It was also the cause of his final disillusionment and the reason, together with increasing ill-health, why he wrote nothing of consequence in the remaining six years of his life.
from notes by David Cairns © 2012
Hector Berlioz naquit dans le sud-est de la France en 1803. A dix-sept ans, on l’envoya à Paris faire sa médecine, mais après un an d’études il devint l’étudiant du compositeur Jean-François Le Sueur. En 1826, il entra au Conservatoire de Paris, remportant quatre ans plus tard le prix de Rome. Bien que Gluck et Spontini aient exercé tout d’abord leur influence, c’est la découverte de Beethoven qui fut, en 1828, l’événement marquant de son apprentissage.
La première grande partition où s’exprime pleinement son style, la Symphonie fantastique, œuvre biographique, fut composée en 1830, et les deux décennies suivantes virent naître d’autres pages majeures: Harold en Italie (1834), Benvenuto Cellini (1836), la Grande Messe des morts (1837), la symphonie dramatique Roméo et Juliette (1839), la Symphonie funèbre et triomphale (1840) et Les Nuits d’été (1841). Certaines d’entre elles reçurrent un accueil favorable, mais assez rapidement il commença à arrondir ses fins de mois en devenant un critique influent et prolifique.
Il passa une bonne partie des années 1840 à presenter sa musique à l’étranger et à se forger la réputation de l’un des compositeurs et chefs d’orchestre majeurs de son temps. Dans ces années de voyage, il produisit moins de musique mais, en 1854, le succès de L’enfance du Christ l’encouragea à se lancer dans un projet qu’il avait longtemps repoussé: la composition d’un opéra épique inspiré par L’Enéide, qui assouvirait une passion de toute une vie et rendrait hommage à deux grandes idoles, Virgile et Shakespeare.
Même s’il devait encore écrire Béatrice et Bénédict (1860–62), opéra-comique d’après Beaucoup de bruit pour rien de Shakespeare, Les Troyens (1856–58) marqua le sommet de sa carrière. Ce fut aussi la cause de sa dernière désillusion et la raison, avec une santé de plus en plus défaillante, pour laquelle il ne composa plus rien d’important dans les six dernières années de sa vie.
extrait des notes rédigées par David Cairns © 2012
Français: Claire Delamarche
Hector Berlioz wurde 1803 in Südostfrankreich geboren. Mit 17 Jahren schickte man ihn zum Medizinstudium nach Paris. Nach einem Studienjahr in dieser Fachrichtung begann er allerdings, beim Komponisten Jean-François Le Sueur Unterricht zu nehmen. 1826 schrieb sich Berlioz am Pariser Conservatoire ein und gewann vier Jahre spatter den Prix de Rome. Zwar wurde Berlioz anfänglich stark von Gluck und Spontini beeinflusst, das entscheidende Ereignis in diesen Ausbildungsjahren war aber die Entdeckung Beethovens 1828.
1830 schrieb Berlioz sein erstes für ihn durchweg typisches Werk größeren Ausmaßes, die autobiographische Symphonie fantastique, und in den nächsten zwei Jahrzehnten folgten eine ganze Reihe großer Werke: Harold en Italie (1834), Benvenuto Cellini (1838), die Grande Messe des morts (1837), die dramatische Sinfonie Roméo et Juliette (1839), die Symphonie funèbre et triomphale (1840) und Les nuits d’été (1841). Einige Werke waren erfolgreich. Doch um sein Einkommen zu verbessern, trat Berlioz auch schon ziemlich frühzeitig häufig und mit einflussreicher Stimme als Rezensent in Erscheinung.
In den 1840er Jahren verbrachte Berlioz den Großteil seiner Zeit mit der Verbreitung seiner Musik im Ausland und mit der Etablierung seines Rufs als eines führenden Komponisten und Dirigenten seiner Zeit. In diesen Reisejahren entstanden sehr viel weniger Werke. Durch den Erfolg von L’enfance du Christ 1854 ermutigt, begann Berlioz allerdings ein Projekt in Angriff zu nehmen, an das er sich lange nicht gewagt hatte: die Komposition einer epischen Oper über die Aeneis. Damit gedachte er sich einen lebenslangen Wunsch zu erfüllen und zwei großen Vorbildern, Vergil und Shakespeare, seine Anerkennung zu zollen.
Den Höhepunkt von Berlioz’ Laufbahn bildete Les Troyens (1856–58). Später komponierte er noch die auf Shakespeares Viel Lärm um nichts beruhende komische Oper Béatrice et Bénédict (1860–62). Diese Oper führte zur endgültigen Desillusionierung des Komponisten. Neben der Verschlechterung seiner Gesundheit war sie auch der Grund, warum Berlioz in den letzten sechs Jahren seines Lebens nichts mehr von Bedeutung schrieb.
aus dem Begleittext von David Cairns © 2012
Deutsch: Elke Hockings