Welcome to Hyperion Records, an independent British classical label devoted to presenting high-quality recordings of music of all styles and from all periods from the twelfth century to the twenty-first.
Hyperion offers both CDs, and downloads in a number of formats. The site is also available in several languages.
Please use the dropdown buttons to set your preferred options, or use the checkbox to accept the defaults.
Without entering into the many different interpretations by critical commentators upon the broad structure of the work, we may content ourselves that the piece is in a single, unbroken movement, containing a slow central section and a scherzo-like fugato which, viewing the work as a large first-movement form, more or less play the part of the Classical development section as well as give the impression of several movements in one. Liszt was, of course, influenced by Schubert’s ‘Wanderer’ Fantasy in the shape of the piece, but strove to create more of a single dramatic design. He had, by this time, already written two large-scale piano works in which he attempted to fuse elements of two movements into one: the Grosses Konzertsolo and the Scherzo and March, but, excellent as those attempts are, it is only in the Sonata where the aim is triumphantly achieved. Liszt worked very long and carefully at this project, and we may be thankful that he never risked invidious comparison by ever composing a second piano work of these dimensions. The Sonata remains the most important and original contribution to the form since Beethoven and Schubert.
Like the Faust Symphony and many other larger Liszt works, the tonality of the piece is withheld at the beginning, and the first theme, Lento assai, rhythmically ambiguous octaves separated by silence and followed by a descending scale, is in a kind of G minor. B minor is immediately established at the tempo change to Allegro energico in the eighth bar. Two further themes are introduced in quick succesion – a theme in octaves characterized by the downward interval of the diminished seventh, and a rhythmic motif in the bass easily identified by its repeated notes. Themes two and three inform the ensuing pages until the opening theme returns to herald the fourth theme, Grandioso, which takes the music to D major and, in Classical terms, the second subject, which continues by thematic transformation of the earlier material in the new key. Especially beautiful is the delicate melody derived from the third theme, its repeated notes no longer menacing. Frenetic development leads to a passage (from bar 255) which corresponds to the Classical codetta and (at bar 277) the development which opens with a transformation of the very opening of the work. An almost operatic dialogue leads to the Andante sostenuto in F sharp major with its new, fifth theme, which alternates with the fourth to create the most passionate of slow movements. A return to the opening material introduces the fugato in the principal fast tempo, full of wit and spiky dissonance, before the recapitulation (from bar 531) which builds to a great climax (from the Più mosso at bar 555) before the second subject matter returns in B major. (It is interesting to note that this melody is much more restrained than it was in its D major appearance, and that, despite the wilful tinkering by many a pianist, Liszt does not specify the addition of the bottom octave B here, or indeed anywhere else in the whole Sonata until the very last note. Of all Liszt’s music, this is surely the piece which requires the most absolute fidelity to the text.)
The Stretta Presto and Prestissimo of the treacherous octaves in the coda do not lead to a grand conclusion (although the manuscript shows that Liszt briefly entertained the idea) but to a masterly bringing to rest of all the material, including the theme of the slow movement in a mood of quiet optimism achieved by the most oblique final cadence, from the F major triad to the gently reiterated chord of B major, in its aspiring second inversion until the last note finally releases all tension.
As is very well known, Liszt dedicated his Sonata to Schumann in a reciprocal gesture for receiving the dedication of Schumann’s great Fantasy, Op 17 – a dedication which Clara Schumann spitefully expunged in her edition of her late husband’s works!
from notes by Leslie Howard © 1991
Sans entrer dans des explications sur les nombreuses et différentes interprétations que des commentateurs critiques ont données à la structure générale de cet ouvrage, nous nous contenterons de dire que c’est un morceau de musique en un mouvement unique et continu, qui contient une section centrale lente et un fugato à caractère de scherzo. Celui-ci, si l’on considère l’ouvrage comme un important premier mouvement, remplit plus ou moins le rôle de la section de développement classique, tout en donnant une impression de plusieurs mouvements en un seul. Il semble certain que Liszt ait été influencé par la fantaisie «Wanderer» de Schubert pour la forme de ce morceau, mais il s’efforce de donner à sa création une forme plus individuellement dramatique. Il avait déjà, à l’époque, composé deux grands ouvrages pour piano dans lesquels il essayait de fondre les éléments de deux mouvements en un seul: le Grosses Konzertsolo et le Scherzo et Marche; pour aussi excellentes que ces tentatives soient, ce n’est que dans la Sonate que le compositeur réussit triomphalement. Liszt consacra beaucoup de temps et de soins à ce projet, et nous devons lui être reconnaissants de ne jamais avoir risqué de comparaison injuste en composant un second ouvrage de dimensions comparables. La Sonate demeure la contribution la plus originale et la plus importante à cette forme depuis Beethoven et Schubert.
Comme la symphonie de Faust et beaucoup d’autres ouvrages plus importants de Liszt, la tonalité du morceau est dissimulée au début, et le premier thème, Lento assai – des octaves avec des rythmes ambigus séparées par un silence et suivies par une gamme descendante – est dans une sorte de sol mineur. Quand le tempo change, à la huitième mesure, en Allegro energico, si mineur prend sa place. Deux autres thèmes sont introduits en succession rapide – un thème en octaves que caractérise l’intervalle descendant de la septième diminuée, et un motif rythmique dans la basse qui se reconnaît à ses notes répétées. Les thèmes deux et trois se trouvent dans les pages suivantes jusqu’à ce que le thème initial revienne pour annoncer le quatrième thème, Grandioso, qui mène la musique en ré majeur et, en termes classiques, au second sujet; celui-ci continue grâce à la transformation thématique du matériau précédent dans un nouveau ton. La délicate mélodie qui dérive du troisième thème est tout particulièrement belle, la répétition des notes de ce thème n’y est plus menaçante. Un développement effréné mène à un passage (à partir de la mesure 255) qui correspond à la classique codetta et (à la mesure 277) au développement qui s’ouvre sur une transformation de l’ouverture même de l’ouvrage. C’est alors un dialogue presque d’opéra qui mène à l’Andante sostenuto en fa majeur avec son nouveau, et cinquième thème qui, en alternant avec le quatrième thème, crée le plus passionné des mouvements lents. Un retour au matériau initial introduit le fugato dans le tempo rapide principal tout esprit et dissonnances aiguës, avant la récapitulation (à partir de la mesure 531) qui s’intensifie jusqu’à un point culminant (à partir de Più mosso à la mesure 555) avant le retour du second sujet en si majeur. (Il est intéressant de remarquer que cette mélodie est beaucoup plus sobre que sous sa forme en ré majeur et qu’en dépit des changements délibérés de plus d’un pianiste, Liszt ne précise pas l’addition de l’octave inférieure de si, ni à ce point ni dans aucune autre partie de la Sonate entière jusqu’à la toute dernière note. De toute la musique de Liszt, ce morceau est certainement celui qui demande la fidélité la plus totale au texte.)
La Stretta Presto et Prestissimo aux octaves traitres dans la coda ne mène pas à une grande conclusion (bien que si l’on en croit le manuscrit, Liszt y ait brièvement pensé) mais amène magistralement au silence toute la matière musicale, y compris le thème du mouvement lent dans une atmosphère d’optimisme tranquille, exprimé par la plus indirecte des cadences finales, de la triade en fa majeur à l’accord en si majeur doucement répété, dans sa seconde ambitieuse inversion, jusqu’à ce que la dernière note libère finalement toute la tension.
On sait que Liszt dédia sa Sonate à Schumann en geste de remerciement après avoir reçu la dédicace de la grande Fantaisie, op.17, de Schumann – dédicace que Clara Schumann devait supprimer par rancune dans son édition des œuvres de son mari!
extrait des notes rédigées par Leslie Howard © 1991
Français: Alain Midoux
Ohne auf die vielen unterschiedlichen Interpretationen zur Gesamtstruktur des Werks in der Fachliteratur einzugehen, kann man sagen, daß das Stück ohne Unterbrechungen in einem einzelnen Satz gehalten ist. Es hat einen langsamen Mittelteil und ein Fugato im Stil eines Scherzo, die, wenn man das Werk von der Form her als großangelegten Sonatenhauptsatz betrachtet, mehr oder weniger die Rolle einer klassischen Durchführung spielen und zugleich den Eindruck vermitteln, es handele sich um mehrere Sätze in einem. Liszt war bei der Gestaltung des Stücks natürlich von Schuberts „Wanderer-Fantasie“ beeinflußt, doch bemühte er sich, ihm eine einheitlichere dramatische Form zu geben. Er hatte zu jener Zeit bereits zwei großangelegte Klavierwerke geschaffen, in denen er versuchte, die Elemente zweier Sätze in einem zusammenzufassen: das Große Konzertsolo und Scherzo und Marsch. Aber so hervorragend diese Versuche auch sein mögen, wird sein Bestreben doch erst in der Sonate triumphal verwirklicht. Liszt arbeitete lange und sorgfältig an diesem Projekt, und wir können dankbar sein, daß er es nie zu ärgerlichen Vergleichen hat kommen lassen, indem er ein zweites Klavierwerk dieses Umfangs geschrieben hätte. Die Sonate bleibt der bedeutendste und originellste Beitrag zu dieser Form seit Beethoven und Schubert.
Wie bei der Faust-Sinfonie und vielen anderen großangelegten Werken Liszts wird uns die Tonalität des Stücks zu Anfang vorenthalten. Das erste Thema, Lento assai, dessen rhythmisch unbestimmte Oktaven durch Stille unterteilt werden, gefolgt von einer absteigenden Tonleiter, steht in einer Art g-Moll. Beim Tempowechsel zum Allegro energico im 8. Takt wird sofort h-Moll etabliert. In rascher Folge werden nun zwei weitere Themen eingeführt – eines in Oktaven, charakterisiert durch das abfallende Intervall einer verminderten Septime, und des weiteren ein rhythmisches Motiv im Baß, das leicht an seinen wiederholten Noten zu erkennen ist. Das zweite und dritte Thema bestimmen die folgenden Abschnitte, bis das erste Thema zurückkehrt, um das vierte anzukündigen, das die Bezeichnung Grandioso trägt und die Musik nach D-Dur überführt. Außerdem leitet es im klassischen Sinne in den Seitensatz über, der die thematische Umformung des vorangegangenen Materials in der neuen Tonart fortsetzt. Besonders schön ist die zarte, aus dem dritten Thema abgeleitete Melodie, mit nun gar nicht mehr bedrohlichen wiederholten Noten. Frenetische Entwicklungsarbeit führt zu einer Passage (ab Takt 225), die der klassischen Codetta entspricht, und (bei Takt 277) zur Durchführung, die mit der Transformation der allerersten Takte des Werks einsetzt. Ein beinahe opernhaft wirkender Dialog bringt uns zum Andante sostenuto in Fis-Dur, dessen neues Thema, das fünfte, mit dem vierten alterniert, um einen überaus leidenschaftlichen langsamen Satz hervorzubringen. Eine Rückkehr zum einleitenden Material eröffnet das Fugato im vorherrschend schnellen Tempo, das voller Witz und kantiger Dissonanzen ist, ehe die Reprise (ab Takt 531) einem großartigen Höhepunkt zustrebt (ab dem Più mosso bei Takt 555). Danach kehrt das Material des Seitensatzes in H-Dur zurück. (Es ist interessant, festzustellen, daß die Melodie nun viel zurückhaltender wirkt als bei ihrem Erscheinen in D-Dur, und daß Liszt hier, trotz der eigenwilligen Veränderungen manch eines Pianisten, keineswegs die Hinzufügung des H in der unteren Okave angegeben hat, genauso wenig wie sonst irgendwo in der Sonate, bis auf den allerletzten Ton. Von allen Werken Liszts ist dies mit Sicherheit dasjenige, das am ehesten absolute Texttreue erfordert.)
Die Presto und Prestissimo geführte trügerische Oktavenstretta der Coda mündet nicht in ein grandioses Finale (obwohl das Manuskript beweist, daß Liszt kurz mit diesem Gedanken spielte), sondern in eine meisterliche abschließende Zusammenfassung des gesamten Materials, einschließlich des Themas aus dem langsamen Satz, in einer Stimmung stiller Zuversicht. Diese wird erzielt durch die verdeckte Schlußkadenz vom F-Dur-Dreiklang zum sanft wiederholten H-Dur-Akkord in seiner aufstrebenden zweiten Inversion, bis endlich die letzte Note alle Spannung auflöst.
Es ist wohl allgemein bekannt, daß Liszt die Sonate Schumann widmete, zum Dank dafür, daß Schumann ihm seine großartige Fantasie op. 17 zugeeignet hatte – eine Widmung, die Clara Schumann in ihrer Ausgabe der Werke ihres verstorbenen Mannes boshaft tilgte!
aus dem Begleittext von Leslie Howard © 1991
Deutsch: Anne Steeb/Bernd Müller
Liszt: Nikolai Demidenko plays Liszt ‘Virtuosity of a kind to which few other pianists could pretend’ (Gramophone) ‘A keenly dramatic and powerfully projected account that has the listener on the edge of his or her seat. It must be numbered among the finest perform ...» More |
Liszt: Complete Piano Music Leslie Howard’s recordings of Liszt’s complete piano music, on 99 CDs, is one of the monumental achievements in the history of recorded music. Remarkable as much for its musicological research and scholarly rigour as for Howard’s Herculean piano p ...» More |
Liszt: The complete music for solo piano, Vol. 9 - Sonata, Elegies & Consolations ‘Enthusiastically recommended’ (Fanfare, USA)» More |
Simon Barere – His celebrated live recordings at Carnegie Hall, Vol. 3 - 11 November 1947 |
Liszt: Piano Sonata The Liszt Sonata is undoubtedly one of the peaks of the repertoire, and recordings are suitably copious, but when an artist of Hamelin’s virtuoso pedigree wishes to tackle it no excuse need be made for an additional version. This is a major Liszt ...» More |
Liszt: Piano Sonata & other works One of the pinnacles of the repertoire and a long-held ambition: Angela Hewitt’s performance of the Liszt Sonata is a revelation. Also recorded are the Dante Sonata and the three Petrarch Sonnets.» More |
Vladimir Horowitz - The complete solo European recordings |
Liszt: Benjamin Grosvenor plays Liszt Benjamin Grosvenor's Liszt album starts boldly with the Sonata in B minor, widely considered the pinnacle of late romantic piano literature, and also includes the three 'Petrarch Sonnets' and the epic fantasy on Bellini's 'Norma' before concluding ...» More |
Liszt: Piano Works Emmanuel Despax’s eighth release for Signum Classics delves into the dramatic and visionary world of Franz Liszt, from the great Sonata in B minor to the celestial 'Bénédiction de Dieu dans la solitude'.» More |
Liszt: Piano Music One of the first female students of the iconic Russian pianist Lazar Berman, internationally renowned soloist Lucille Chung performs a programme of virtuosic and beguiling works by Franz Liszt.» More |
Louis Kentner - Balakirev, Lyapunov & the Liszt Sonata Kentner’s pioneering recordings of Balakirev and Lyapunov are coupled with his much-neglected late 78-rpm recording of the Liszt Sonata, which has never before been reissued in any format. All new transfers.» More |
Hyperion sampler - August 2024 Vol. 1 |